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Vidéo Rencontre avec le street artist Otist

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Certains le surnomment le “Banksy français”. Il a d’ailleurs découvert l'univers du street art grâce à l’artiste britannique. Brut a rencontré Otist en pleine séance de pochoir à Grenoble.
VIDEO. Rencontre avec le street artist Otist Certains le surnomment le “Banksy français”. Il a d’ailleurs découvert l'univers du street art grâce à l’artiste britannique. Brut a rencontré Otist en pleine séance de pochoir à Grenoble. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Certains le surnomment le “Banksy français”. Il a d’ailleurs découvert l'univers du street art grâce à l’artiste britannique. Brut a rencontré Otist en pleine séance de pochoir à Grenoble.

Son pseudo, Otist, il ne l’a pas choisi au hasard. “J'ai choisi le nom de Otist, parce que ce qu'on dit souvent des autistes, c'est qu'ils sont dans leur monde et moi, le monde dans lequel je vis, il ne me plaît pas”. En réalisant des œuvres de rue, l’artiste français a voulu modeler et faire découvrir son propre monde. Inspiré par le travail de Banksy, Otist a recours à des pochoirs pour réaliser ses peintures. La nature, les animaux, l’environnement, les réseaux sociaux sont notamment des sujets dont il parle à travers ses œuvres.  

Alerter sur les extinctions animales 

Il pose aujourd’hui le dessin d’un hérisson sur le mur d’une école de la banlieue de Grenoble, à Pont-de-Claix, avec l’autorisation de la ville. L’idée est de réveiller les consciences sur l’extinction de cet animal que tout le monde connaît en France. “Il y a une école à côté, les enfants qui sortent, ils vont voir le hérisson, j'espère qu'ils vont questionner leurs parents. Et puis les parents vont leur expliquer le problème qu'il se passe à l'heure actuelle avec les hérissons. Le message indique que le hérisson est presque dans la corbeille, donc après, il suffit de se renseigner un petit peu sur les réseaux, sur Internet et ils vont vite voir de nombreux articles et ce qu'il faut faire pour essayer de sauver l'espèce” explique Otist.

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