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Street-art : les Space Invaders d'Invader envahissent Clermont-Ferrand !
Depuis la fin janvier, les pièces en mosaïque caractéristiques de l'artiste Invader ont fait leur apparition sur les murs de Clermont-Ferrand. Trente et une oeuvres, en rapport avec ce qui a fait la renommée de la ville - son festival du court-métrage, ses volcans, sa cathédrale gothique ou sa rue Serge Gainsbourg, ont été réalisées. Des pièces que le maire de la ville a promis de protéger.
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Pourquoi Clermont-Ferrand ?
Après New York en novembre, pour quelle raison Invader a-t-il jeté son dévolu sur Clermont-Ferrand ? Parce que ce street artist très connu du circuit est aussi réalisateur. Il a réalisé en particulier le court métrage "Art4Space" (25 mn), qui raconte son projet d'envoyer l'une de ses mosaïques inspirées du jeu vidéo Space Invaders dans l'espace.Le Festival du Court-Métrage de Clermont-Ferrand, qui vient de s'achever, l'avait invité à faire partie du jury Labo cette année.
Or, le réalisateur a décliné l'invitation afin de préserver son anonymat en tant que street-artist. En guise de remerciement, il est venu incognito à Clermont-Ferrand réaliser discrètement 31 oeuvres bien pensées, 31 cadeaux disséminés dans toute la ville.
L'artiste Invader, qui se définit comme un Artiste Libre et Non Identifié, préserve jalousement son anonymat. Depuis 1998, il a déjà posé dans le monde plus de 3.000 de ses pièces qui reprennent l'imagerie pixellisée du jeu "Space Invaders" en carreaux de céramique de salles de bains.
"Un atout pour la ville", selon le maire
Selon France 3, le maire de la ville, Olivier Bianchi, a indiqué samedi 13 février en marge du Festival du court-métrage, qu'il souhaitait faire en sorte de "protéger" et de conserver toutes ces oeuvres "dans l'espace public".Pour ce faire, il a déjà demandé à ses services de recenser tous les Space Invaders disséminés sur les murs clermontois, y compris sur des murs privés. Il ne s'agirait pas que ces oeuvres disparaissent, qu'elles soient effacées comme de vulgaires tags ou bien démontées pour être revendues, voire détériorées naturellement. Pas question de laisser s'envoler cette belle exposition à ciel ouvert, "atout indéniable" pour Clermont-Ferrand.
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