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Il encourait la prison : le street-artist Monsieur Chat condamné à une amende

L'artiste de rue Thoma Vuille, alias M. Chat, connu pour peindre des félins radieux, a été condamné jeudi à 500 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir peint ses félins sur les parois en travaux d'une gare parisienne. Le parquet avait requis trois mois de prison ferme parce qu'il se trouvait en état de "récidive", avait indiqué son avocate le 23 septembre.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Monsieur Chat, alias Thoma Vuille, le 20 novembre 1914 à Strasbourg, lors de la Foire européenne d'art contemporain
 (Alexandre Marchi / NCY / PhotoPQR / L'Est Républicain)
Monsieur Chat, 39 ans, avait croqué au printemps dernier deux chats, deux oiseaux et huit roses sur deux panneaux blancs masquant une surface en travaux de la gare du Nord.

Son avocate, Me Agnès Tricoire, attend d'examiner les motivations de la décision et de s'entretenir avec son client pour décider de faire ou non appel.

Les panneaux de la gare du Nord, situés dans une zone peu mise en valeur mais à fort passage, ont séduit cet artiste qui voulait ainsi "faire descendre l'art sur le quai d'une station de RER qui est laide", a déclaré Thoma Vuille. Il a "juste voulu donner aux passants gratuitement un dessin".

M. Chat  le jour de son jugement devant la 29e chambre du Tribunal correctionnel de Paris le 13 octobre 2016
 (Elisabeth de Pourquery)

Anonyme à ses débuts, démasqué en 2007

Thoma Vuille s'est fait connaître grâce à son chat jaune orange, aux yeux en amande et à la moue hilare, très visible à Paris. Anonyme durant de nombreuses années, son identité a été révélée en 2007 à Orléans, quand la police municipale l'a pris en flagrant délit.

Depuis ce jour, l'artiste franco-suisse a peint l'animal dans de nombreuses villes de France et d'ailleurs, de Hong Kong à New York en passant par Dakar ou Sarajevo.

Selon son avocate, il a déjà été condamné à deux "petites amendes" dans le passé. Fin octobre 2014, le tribunal correctionnel de Paris avait déclaré nulles, pour des raisons de procédure, des poursuites engagées pour le même motif.

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