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Des graffeurs lyonnais recherchés pour avoir vandalisé un monument historique en Namibie

La population de ce petit pays d'Afrique du sud-ouest est sous le choc  Les auteurs de cet acte qualifié d'irrespectueux sont recherchés via les réseaux sociaux. 

Article rédigé par Anne Elizabeth Philibert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
La Garub station, un bâtiment historique en Namibie a été couvert de graffiti  (France Télévisions)

Au sud de la Namibie, Garub est une ville fantôme située à 600 kilomètres de la capitale. Ses bâtiments délabrés, qui ont servi de terrain de jeu à des graffeurs, sont en réalité les vestiges d'une vieille ligne ferroviaire. Construite par les Allemands dans les années 1900, Garub station est devenue par la suite une réserve naturelle pour les chevaux sauvages.

C'est une photographe locale qui a découvert les graffitis."J'ai réalisé que maintenant que le mal est fait,même si on repeignait, çà n'aurait plus jamais le même aspect". Les images ont été un véritable choc pour tout le pays.

Le nombre de monuments historiques en Namibie est vraiment très faible. Nous n'avons pas de cathédrale, de chapelle Tout ce que nous avons ce sont ces vieux bâtiments qui témoignent de notre histoire.

Lindi Dreyer Restauratrice

Des graffeurs lyonnais recherchés
Des graffeurs lyonnais recherchés Des graffeurs lyonnais recherchés

Qui sont ces graffeurs qui ont marqué le lieu de leur signature ?

Depuis, une "chasse à l'homme" a commencé sur les réseaux sociaux. L'identité de ces graffeurs a fini par être dévoilée comme celle de "Soli" du collectif JAB, bien connu dans la région lyonnaise. Le tag "Soli" apparaît en tous cas sur la gare namibienne.

En 2016, des membres du collectif JAB avaient été interpellés pour avoir dégradé volontairement des bâtiments publics et privés dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Parmi les plaignants : la SNCF qui évaluait le préjudice subi sur des wagons couverts de graffitis  à un million d'euros.

Constitué au total d'une quinzaine de personnes, le collectif "JAB" écumait depuis 2012 la région en taggant trains, métro, ponts d'autoroute ou encore du mobilier urbain avec des "trips parfois à l'étranger". La bande qui revendiquait une démarche artistique officiait de nuit à coup de bombe de peinture a été depuis démantelée. 

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