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Mai 68 : 47 oeuvres font l'amour et la révolution dans le jardin de Poppy Salinger

Durant tout l'été, le jardin de Poppy Salinger à Thor dans le Vaucluse refait Mai 68 et célèbre l'amour. 47 sculpteurs et plasticiens sont invités jusqu'au 15 octobre 2018 pour fêter le cinquantenaire de la révolte étudiante.
Article rédigé par Odile Morain
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
"De l'Amour", la nouvelle exposition du jardin de Poppy Salinger à Thor dans le Vaucluse rassemble 47 artistes
 (France 3 / Culturebox )

C'est un petit coin de paradis niché dans le village du Thor (Vaucluse) : le jardin de la fondation Poppy et Pierre Salinger - créée par l'ancien conseiller de Kennedy et son épouse - se transforme chaque été en galerie éphémère.

Le thème de l'amour

Poppy Salinger a réuni cette année, une quarantaine d'artistes autour du thème universel de l'amour à l'occasion de l'anniversaire de la révolte étudiante de Mai 68. Parmi eux, Jacques Salles ou Daniel Romani qui ont créé des œuvres inédites.

Reportage : France 3 Provence-Alpes - F. Poret / O. Ducros-Renaudin / E. Guez
“All you need is love...” chantaient les Beatles en 1967, un tube planétaire porté par toutes les révoltes qui ont secoué le monde. Mai 68 n'a pas échappé à la contagion de l'amour. C'était il y a 50 ans et les jeunes de l'époque aspiraient à plus de libertés. Espérant une transformation utopique de la société par "l’Amour", ils ont rejeté en bloc le cadre rigide de la politique menée par de Gaulle.
  (France 3 / Culturebox )

Mai 68

A l'époque, Poppy Salinger est une jeune journaliste à Paris, correspondante pour la télé américaine. Elle a voulu rendre hommage à cette période de rupture sociétale. "A l'époque il y avait la conférence de paix pour le Vietnam qui commençait à l'hôtel Majestic, il y avait 200 journalistes américains qui étaient au Crillon et qui se sont réveillés avec les tanks, ça leur a fait un drôle d'effet !". 

Chaque artiste a laissé voguer son imagination autour de l'amour. Jacques Salles, le doyen de l'exposition, a imaginé un anneau de mariage suspendu dans les airs. Le symbole de l'engagement amoureux à ses yeux : "Je suis marié depuis 38 ans", déclare-t-il fièrement. 
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Pour Daniel Romani, l'amour est avant tout une question de connexions. Sa structure représente une sphère reliée avec des liens roses. 
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