Cet article date de plus de huit ans.
Les étranges créatures végétales d'Alain Bresson en forêt d'Argentenay
Dans la forêt d’Argentenay, près de Tonnerre en Bourgogne, les promeneurs croisent d’étranges créatures végétales. Elles sont nées dans l'esprit du sculpteur Alain Bresson qui a installé ici son atelier connu sous le nom de forêt des Géants verts. Du Land'Art à découvrir tout au long de l’année.
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Temps de lecture : 3min
Alain Bresson est un sculpteur végétal, qui utilise des éléments naturels pour réaliser ses œuvres. Cet artiste de 68 ans né au Maroc vit et travaille désormais dans l’Yonne, et plus particulièrement dans la forêt d’Argentenay, au nord de la Bourgogne.
Des œuvres vivantes
Les sculptures végétales d’Alain Bresson sont entièrement fabriquées à partir de matériaux naturels. Il habille les arbres, et créé des formes inattendues, qui s’intègrent dans l’environnement. Un homard, un mammouth et bien d’autres formes qui attirent le regard des visiteurs.
La particularité de ses œuvres? Elles sont vivantes. "J’avais trouvé 3 chênes, j’ai rajouté une patte, sectionné et fais de l’habillage avec des racines par exemple. Tout ça est rajouté et ensuite je mets de la mousse et la mousse se met à vivre puisqu’elle se nourri d’air et d’eau", explique Alain Bresson.
Les sculptures allient poésie et amour de la nature, pour le plus grand plaisir des promeneurs. "C’est une grande imagination, plein d’humour et puis ça nous oblige à regarder la nature d’une autre façon, réagit un touriste breton enthousiaste. Quand on voit ce qu’il arrive à en tirer avec quelques bouts de bois et quelques mousses, il faut se laisser bercer".
La particularité de ses œuvres? Elles sont vivantes. "J’avais trouvé 3 chênes, j’ai rajouté une patte, sectionné et fais de l’habillage avec des racines par exemple. Tout ça est rajouté et ensuite je mets de la mousse et la mousse se met à vivre puisqu’elle se nourri d’air et d’eau", explique Alain Bresson.
Les sculptures allient poésie et amour de la nature, pour le plus grand plaisir des promeneurs. "C’est une grande imagination, plein d’humour et puis ça nous oblige à regarder la nature d’une autre façon, réagit un touriste breton enthousiaste. Quand on voit ce qu’il arrive à en tirer avec quelques bouts de bois et quelques mousses, il faut se laisser bercer".
Reportage : S. Kerroux / Y. Etienne / R. Nectoux
Un amoureux de la nature
En trois ans, Alain Bresson à transformer la forêt d’Argentenay en musée en plein air.
En 2013 pourtant, l’artiste s’est vu obligé de démonter une de ses œuvres jugée trop dangereuse, sa hauteur pouvait constituté un risdque pour les promeneurs.
Après de nombreux méandres administratifs et un passage au tribunal, son affaire est classée sans suite par le juge. Atterré par ce qu’il décrit comme une "pasteurisation des idées", le sculpteur végétal a plus que jamais continué son activité dans une forêt qu’il ne quitterait pour rien au monde. "Contrairement à beaucoup d’artistes qui travaillent pour faire des œuvres qui vont aller dans des musées ou des galeries, moi je travaille in situ. Mes pièces ne sont donc pas à vendre et je touche un public vraiment différent que celui des lieux consacrés à l’art. Et puis ici c’est mon bureau, tous les matins je viens ici et mon bureau est quand même pas mal", souligne Alain Bresson, le sourire aux lèvres.
Les œuvres d’Alain Bresson n’ont pas fini de peupler la forêt d’Argentenay. D’autres sculptures verront le jour, pendant que certaines disparaitront, en laissant la nature reprendre ses droits.
En 2013 pourtant, l’artiste s’est vu obligé de démonter une de ses œuvres jugée trop dangereuse, sa hauteur pouvait constituté un risdque pour les promeneurs.
Après de nombreux méandres administratifs et un passage au tribunal, son affaire est classée sans suite par le juge. Atterré par ce qu’il décrit comme une "pasteurisation des idées", le sculpteur végétal a plus que jamais continué son activité dans une forêt qu’il ne quitterait pour rien au monde. "Contrairement à beaucoup d’artistes qui travaillent pour faire des œuvres qui vont aller dans des musées ou des galeries, moi je travaille in situ. Mes pièces ne sont donc pas à vendre et je touche un public vraiment différent que celui des lieux consacrés à l’art. Et puis ici c’est mon bureau, tous les matins je viens ici et mon bureau est quand même pas mal", souligne Alain Bresson, le sourire aux lèvres.
Les œuvres d’Alain Bresson n’ont pas fini de peupler la forêt d’Argentenay. D’autres sculptures verront le jour, pendant que certaines disparaitront, en laissant la nature reprendre ses droits.
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