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Entre ombre et lumière, Picasso et ses chouettes s’exposent à Vallauris
Une véritable fascination. C’est ce que ressentait Pablo Picasso pour les oiseaux de nuit. Chouettes et hiboux lui ont ainsi inspiré de nombreuses oeuvres, sculptures et céramiques. Un aspect peu connu du travail de l'artiste que le Musée Picasso de Vallauris a décidé de mettre en lumière à travers une exposition "super chouette" à découvrir jusqu’au 19 septembre.
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Temps de lecture : 1min
Reportage : L.Collet / J.Sanna / J.Gross
Symbole d’Athéna et de sa sagesse dans l’Antiquité, la chouette est devenue au Moyen-âge un oiseau de mauvais augure. Une ambivalence qui a toujours fasciné Picasso. Dès 1899, l’artiste représente l’animal et son regard perçant dans la gravure "El zurdo". Mais c’est en 1946 que l’oiseau nocturne devient un sujet récurrent de son œuvre. Cette année là, le photographe Michel Sima rend visite à Picasso au Château Grimaldi à Antibes. Il lui confie une petite chouette blessée qu’il vient de trouver. Le coup de foudre est immédiat. Baptisé Ubu, le volatile tient compagnie à l’artiste dans son atelier.
Entre ombre et lumière, l’oiseau devient un trait d’union entre la vie et la mort, le bien et le mal. Ainsi dans la fresque monumentale "La guerre et la paix" que Picasso peint dans la chapelle de Vallauris, une chouette apparaît sur la tête d’un enfant au centre de l’œuvre. Une présence protectrice qui à l’origine devait prendre les traits d’un hibou beaucoup plus menaçant, un "hibou de la mort" censé représenter les maux de la guerre infligés à l’Humanité.
Outre la chapelle et sa fresque, l’exposition"D’une chouette l’autre, Picasso et les oiseaux de nuit" présente une quinzaine de pièces en céramique - plats, vases ou sculptures. Une occasion de découvrir une nouvelle facette de l’œuvre de cet artiste aux mille visages.
Symbole d’Athéna et de sa sagesse dans l’Antiquité, la chouette est devenue au Moyen-âge un oiseau de mauvais augure. Une ambivalence qui a toujours fasciné Picasso. Dès 1899, l’artiste représente l’animal et son regard perçant dans la gravure "El zurdo". Mais c’est en 1946 que l’oiseau nocturne devient un sujet récurrent de son œuvre. Cette année là, le photographe Michel Sima rend visite à Picasso au Château Grimaldi à Antibes. Il lui confie une petite chouette blessée qu’il vient de trouver. Le coup de foudre est immédiat. Baptisé Ubu, le volatile tient compagnie à l’artiste dans son atelier.
Entre ombre et lumière, l’oiseau devient un trait d’union entre la vie et la mort, le bien et le mal. Ainsi dans la fresque monumentale "La guerre et la paix" que Picasso peint dans la chapelle de Vallauris, une chouette apparaît sur la tête d’un enfant au centre de l’œuvre. Une présence protectrice qui à l’origine devait prendre les traits d’un hibou beaucoup plus menaçant, un "hibou de la mort" censé représenter les maux de la guerre infligés à l’Humanité.
Outre la chapelle et sa fresque, l’exposition"D’une chouette l’autre, Picasso et les oiseaux de nuit" présente une quinzaine de pièces en céramique - plats, vases ou sculptures. Une occasion de découvrir une nouvelle facette de l’œuvre de cet artiste aux mille visages.
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