Reportage France 3 Franche-Comté : J. Gantner, D. Colle et S. Chevallier Les artistes à qui l'on passe des commandes aussi importantes que la création des nouveaux vitraux des cathédrales de Tours ou de Cahors sont assez rares. Laurent Devèze, le directeur de l'école des beaux-arts de Besançon n'hésite pas à placer très haut la barre des comparaisons :Les artistes qui ont des commandes de cette envergure sont extrêmement rares, commente-t-il, c'est Pierre Soulages à Conques ou Matisse et ses chapelles." La spiritualité, un puzzle à assembler (France 3) Né en Alsace en 1946, Gérard Collin-Thiébaut vit en Franche-Comté. Sa démarche artistique est très imprégnée de recherche métaphysique. Ce qui lui a sans doute valu ces commandes de vitraux.Art contemporain, ça ne veut rien dire, ça m'insupporte. Le mot moderne m'insupporte aussi. Je suis quelqu'un de très, très désobéissant, autonome. Il faut toujours critiquer les choses dans lesquellles on est parce que sinon, on n'est que des serviteurs, on n'est pas des gens qui réinventent ou qui remettent les choses en place. Un artiste, c'est fait pour ça". L'expo Gérard Collin-Thiébaut à l'école des beaux-arts de Besançon (Doubs) (France 3) Mais si Gérard Collin-Thiébaut côtoie fréquemment le sacré dans ses oeuvres, il sait le regarder avec ironie en s'inspirant aussi de maîtres tels que Marcel Duchamp, précurseur de l'art conceptuel. Ce qui devient par exermple, pour Gérard Collin-Thibaut, ce confessionnal où le spectateur peut entendre la voix du créateur des "ready made", de la "Roue de bicyclette" ou du "Porte-bouteilles". Un confessionnal où l'on entend la voix de Marcel Duchamp (France 3) Ce monde est tellement matérialiste, explique-t-il encore, qu'il faut absolument que l'être humain se repositionne, pense qu'il y a un absolu, qu'il soit en quête d'absolu, d'une transcendance"Gérard Collin-Thiébaut, un invité d'exception à l'école des beaux-arts de BesançonExposition ouverte au public jusqu'au 2 février