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Retour aux sources pour “L’Origine du monde” de Courbet

Le sulfureux tableau du peintre Gustave Courbet a rejoint exceptionnellement le musée dédié à l'artiste, dans sa ville natale d'Ornans (Doubs) à l’occasion d’une exposition sur le thème de la représentation artistique du sexe féminin, du 7 juin au 1er septembre.
Article rédigé par Magali Judith
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (La toile L'Origine du monde a rejoint le musée d'Ornans. © Philippe Wojazer/Reuters)

Une femme nue allongée, les jambes écartées, le cadre est serré, la tête, invisible. Le tableau de L'Origine du monde, peint en 1866 est la pièce maîtresse de l'exposition Cet obscur objet de désirs, consacrée à la représentation du sexe féminin dans les Arts, qui se déroule du 7 juin au 1er septembre.

La toile suscite encore gène et censure. “Ce tableau est sujet à polémique car il peut choquer, le fait qu’on soit happé par le sujet peut déranger” , reconnaît Frédérique Thomas-Morin, conservatrice du musée Courbet d'Ornans, bien qu’elle ne comprenne pas les censures de Facebook dès 2011 “à une époque où on voit des choses vulgaires: on a souvent l’impression qu’il n’y a plus de barrière à la présentation de choses qui sont intimes” , explique-t-elle.

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“L’Origine du monde renvoit à une réflexion sur l’origine de la vi e, assure la conservatrice du musée. Ce sexe est anonyme on ne peut pas le rattacher à une femme en particulier, il n’a surtout pas de visages donc on peut en faire une sorte d'icône universelle et chacun peut avoir le sentiment d’être un peu mis à nu.”

 

 

"Le fait qu’on soit happé par le sujet peut déranger” (Frédérique Thomas-Morin)

 

 

 

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