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"Willem, un sujet qui fâche" : une expo qui fait du bien au festival Itinérances d'Alès

Le 37e festival "Itinérances" d'Alès donne carte blanche à Willem. Jusqu'au 26 mai 2019, le musée Pierre André Benoit expose 230 œuvres du très grinçant dessinateur de Libération, Charlie Hebdo ou Hara-Kiri. "Willem, un sujet qui fâche", et un regard toujours aussi acéré.
Article rédigé par Odile Morain
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Les yeux de Willem : détail de l'affiche "Willem, un sujet qui fâche" au festival Itinérances d'Alès, avec la photo de Patrice Terraz.
 (Patrice Terraz/Festival Itinérances d'Alès)

Il est pertinent et ses dessins sont impertinents, juste ce qu'il faut de provocant, Willem croque l'actualité depuis les années 1960. De la presse écrite aux cimaises des musées, ses oeuvres font l'objet d'une exposition au musée Pierre André Benoit (PAB) dans le cadre du festival Itinérances d'Alès. Il sera présent le 28 mars pour une rencontre avec ses lecteurs.

Reportage : A. Goyon / L. Thelu / S. Colpaert

Une revue de presse en dessins

C'est en images que le dessinateur satirique livre chaque matin son humeur caustique à Libération. Trump, Le Pen ou Macron : les sujets qui se présentent naturellement à lui.
  (Willem, "Amour fou", Les requins marteaux)
Vient ensuite le talent de croquer la société avec jubilation. Affreux, sales et méchants, une devise toujours vivace. "Les clowneries de Trump ou les mascarades de Macron, c'est ça qui l'intéresse", souligne Julie Jourdan, commissaire de l'exposition.
  (France 3 / Culturebox )

Des traits et des lettres

Irrévérencieux de naissance, Willem a d'abord sévi aux Pays-Bas, son pays d'origine. Mais assez rapidement, ses dessins déplaisent à la couronne hollandaise. Plus particulièrement à la reine Juliana, croquée dans une posture coquine posant dans une vitrine d'Amsterdam. Son journal est saisi, il quitte les Pays-Bas. Autre sujet qui fâche, quelques années plus tard en France : un certain mois de mai 1968... dans sa fameuse une de L’Enragé qui représente De Gaulle se servant de deux “S” comme de béquilles. En 2013, Willem le Néerlandais obtenait le Grand Prix de la ville d'Angoulême. Cette année il signe l'affiche de la 37e édition du festival Itinérances d'Alès. 
  (Willem / Festival Itinérances)

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