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"Avant de mourir je voudrais...", le projet participatif de Candy Chang enfin décliné en France
Un groupe d’étudiants de l’université d’Avignon s’est inspiré de l’idée lancée par Candy Chang, une artiste américaine qui avait invité les passants de la Nouvelle Orléans à écrire ce qu’ils souhaitaient faire avant de mourir. Cette initiative avait suscité un grand engouement avant de se répandre à travers le monde. Elle arrive en France pour la première fois grâce à des étudiants en géographie.
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Temps de lecture : 4min
Reportage : Ghislaine Milliet-Bouquet, Olivier Ducros-Renaudin, Martine Morand
« Before I die », (« Avant de mourir »), c’est le nom du projet imaginé en 2012 par une jeune artiste américaine, Candy Chang. Elle avait investi une maison abandonnée de La Nouvelle-Orléans en installant des plaques d’ardoise sur les murs de la bâtisse. Avec des craies de couleurs, les passants étaient invités à compléter librement cette phrase : « Before I Die, I want to… » pour dire quel serait leur rêve, leur espoir ou leur souhait avant de quitter ce monde.
Loin d’être triste, ce projet a connu un succès immédiat et d’autres murs ont vu le jour à Brooklin, Montréal, au Mexique, à Amsterdam, Lisbonne, Londres et jusqu’au Kazakhstan ! En France, c’est donc l’association des étudiants en géographie de l’Université d’Avignon qui est la première à déployer un mur « Before I die ». Les étudiants de la Cité des Papes ont photographié les tableaux recouverts de vœux et devraient les recenser sur le site officiel du projet pour donner une visibilité internationale à leur action.
Un projet public et participatif
Candy Chang, la jeune femme par qui tout a commencé, est d’origine taïwanaise mais elle a grandit dans l’Ohio. Diplômée en architecture, graphisme et urbanisme, elle part travailler en Europe après un bref passge au New York Times en tant que graphiste. En 2009 alors qu’elle travaille dans la recherche en design pour la multinationale Nokia, le décès d’une personne chère la bouleverse et la pousse à réfléchir sur la mort et sur la nécessité de profiter de l’instant présent. Elle démissionne et part s’installer à la Nouvelle-Orléans pour travailler sur l’urbanisme (elle a d'ailleurs créé une agence de design urbain, Civic Center). Candy Chang veut alors trouver des projets pour améliorer le cadre de vie des gens en les faisant participer à cette réflexion. A La Nouvelle-Orléans, Candy est frappée par le nombre de magasins abandonnés. Elle invite alors les habitants à inscrire sur les murs lézardés le lieu qu’ils rêveraient de voir à la place de ces locaux désaffectés. Les devantures se remplissent alors de papiers et de messages, allant de souhaits réalistes à d’autres carrément utopiques. Candy décide alors faire la même chose mais en donnant aux passants la possibilité de dire ce qu’ils aimeraient faire avant de mourir. Face à l'engouement suscité par cette possibilité donner aux anonymes de s'exprimer, Candy Chang a décliné son idée. Elle a notamment proposé à la P3 galerie de Las Vegas, une exposition interactive. Les visiteurs passaient dans un isoloir avec du papier, un stylo, et notaient anonymement une confession, une peur, une envie, une faiblesse, un rêve. Candy récupèrait ces papiers et constituaient des "murs de confessions", agrandissant certaines sur de belles toiles rouges. Un concept pas tout à fait nouveau
Peu de temps avant Candy Chang, deux artistes avaient déjà eu l'idée de s'intéresser aux rêves des gens. Il s'agit de Nicole Kenney et KS Rives. Avec un Polaroïd, elles demandent à des gens croisés au hasard de poser pour elles et de noter dans la marge ce qu'ils aimeraint faire avant de mourir. Puis dans quelques années, les artistes reprendront contact avec eux pour savoir s'ils ont pu accomplir leurs rêves. Un site internet, « Avant de mourir, je veux faire ça », a été créé pour diffuser les photos.
Candy Chang, la jeune femme par qui tout a commencé, est d’origine taïwanaise mais elle a grandit dans l’Ohio. Diplômée en architecture, graphisme et urbanisme, elle part travailler en Europe après un bref passge au New York Times en tant que graphiste. En 2009 alors qu’elle travaille dans la recherche en design pour la multinationale Nokia, le décès d’une personne chère la bouleverse et la pousse à réfléchir sur la mort et sur la nécessité de profiter de l’instant présent. Elle démissionne et part s’installer à la Nouvelle-Orléans pour travailler sur l’urbanisme (elle a d'ailleurs créé une agence de design urbain, Civic Center). Candy Chang veut alors trouver des projets pour améliorer le cadre de vie des gens en les faisant participer à cette réflexion. A La Nouvelle-Orléans, Candy est frappée par le nombre de magasins abandonnés. Elle invite alors les habitants à inscrire sur les murs lézardés le lieu qu’ils rêveraient de voir à la place de ces locaux désaffectés. Les devantures se remplissent alors de papiers et de messages, allant de souhaits réalistes à d’autres carrément utopiques. Candy décide alors faire la même chose mais en donnant aux passants la possibilité de dire ce qu’ils aimeraient faire avant de mourir. Face à l'engouement suscité par cette possibilité donner aux anonymes de s'exprimer, Candy Chang a décliné son idée. Elle a notamment proposé à la P3 galerie de Las Vegas, une exposition interactive. Les visiteurs passaient dans un isoloir avec du papier, un stylo, et notaient anonymement une confession, une peur, une envie, une faiblesse, un rêve. Candy récupèrait ces papiers et constituaient des "murs de confessions", agrandissant certaines sur de belles toiles rouges. Un concept pas tout à fait nouveau
Peu de temps avant Candy Chang, deux artistes avaient déjà eu l'idée de s'intéresser aux rêves des gens. Il s'agit de Nicole Kenney et KS Rives. Avec un Polaroïd, elles demandent à des gens croisés au hasard de poser pour elles et de noter dans la marge ce qu'ils aimeraint faire avant de mourir. Puis dans quelques années, les artistes reprendront contact avec eux pour savoir s'ils ont pu accomplir leurs rêves. Un site internet, « Avant de mourir, je veux faire ça », a été créé pour diffuser les photos.
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