Pour sa réouverture, le musée des Confluences offre une visite privée au petit Jonas, qui en a rêvé pendant tout le confinement
A Lyon, le musée des Confluences a rouvert ses portes pour le plus grand plaisir de Jonas, jeune amateur de fossiles et futur conservateur.
Ca y est ! Le musée des Confluences de Lyon a rouvert ses portes le mardi 2 juin. Les premiers visiteurs sont arrivés, essentiellement des familles et des passionnés qui n’ont pas été découragés par le port du masque, les réservations sur internet, le parcours spécial et tous les gestes barrière... "On est enchantés ! On en rêvait parce que continuer de venir au musée, c’est continuer à vivre pour nous !" confie avec un grand sourire une mère de famille venue avec ses enfants.
Parmi le petit nombre de premiers visiteurs (quelques dizaines au lieu des 600 à 1000 enregistrés lors d'un mardi "normal"), il y avait Jonas, 7 ans et demi, petites lunettes et tignasse brune. Il a eu droit à une visite privée en compagnie d’une conférencière qui a commenté pour lui seul les expositions du musée.
Son musée préféré
Pourquoi un tel traitement de faveur ? C’est la directrice du musée des Confluences, Hélène Lafont-Couturier, qui nous raconte l’histoire de Jonas, "un des rayons de soleil de ce confinement". "Un matin, on reçoit un mail d’un petit garçon qui nous dit : 'onjour, je m’appelle Jonas, j’ai 7 ans. Le musée des Confluences est mon musée préféré. Ça me manque beaucoup. Quand je serai grand, je voudrais être conservateur au musée des Confluences'".
Avec sa guide, le jeune futur paléontologue a sillonné le musée lyonnais dont le parcours permanent raconte sur plus de 3000 m² le "grand récit de l’humanité" en quatre expositions distinctes. Parmi elles, celle consacrée aux origines du monde qui présente de nombreux squelettes d’animaux préhistoriques. Squelettes devant lesquels Jonas est resté à la fois admiratif et perplexe : "On n’arrive pas à croire, tellement c’est bizarre, que ça a existé !".
Rappelons que le musée des Confluences, ce sont aussi des expositions temporaires, six au total sur des thématiques aussi diverses que le monde carcéral, les couvre-chefs, les artistes suisses Plonk et Replonk® , les traces du vivant à travers les os, les dents ou encore les cornes, le massif du Makay (situé au sud‐ouest de Madagascar) et une découverte de l’Afrique en couleurs.
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