Visa pour l’image : le collectif #dysturb alerte les consciences en grand format
Le festival du photojournalisme de Perpignan permet de parcourir le monde et de se faire une idée de l'état de la planète. Mais encore faut-il pousser la porte des expositions. Pour alerter tous les citoyens, le collectif #dysturb fondé par le reporter Pierre Terdjman affiche des photos en très grands formats sur les murs de la ville.
Déjà menées à Paris, Lyon ou Bruxelles, les opérations d’affichages se font généralement la nuit, avec le risque de fortes amendes. Cette foi-ci, à Perpignan, le collectif à pu coller ses photos en plein jour, avec l’autorisation du maire.
L’opération, qui vise à informer les passants « qu’ils le veulent ou non » est en forte cohérence avec l’idée même du festival qui rend hommage au travail risqué et indispensable des photoreporters.
Reportage : D.Berhault, F.Savineau, JY.Olivier
Pierre Terdjman, le fondateur du collectif, est également l’un des invités officiels de Visa pour l’Image. Son exposition produite par Paris Match sur la Centrafrique (Couvent des Minimes) permet de réaliser la terrible réalité du conflit qui déchire communautés chrétiennes et musulmanes du pays depuis la prise de pouvoir de la Séléka en mars 2013.
Festival international de photojournalisme "Visa pour l'image" Du 30 août au 14 septembre 2014 Découvrez le programme des expositions, projections, rencontres sur lesite officiel
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