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Une photo contre les violences faites aux femmes censurée par Facebook
Après avoir provoqué un scandale au printemps dernier pour avoir censuré la photo d’un mannequin grande taille, Facebook joue à nouveau les censeurs. L’objet du délit : un cliché représentant une trentaine de femmes nues sur une plage. Une photo pourtant prise en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes mais jugée "inappropriée" par le réseau social.
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Reportage : T.Porlon / J.Etienne
Julie Galiay ne décolère pas. Le compte Facebook de cette artiste peintre a été provisoirement bloqué par les administrateurs du réseau social en raison d’un contenu "inapproprié".
Tout a commencé il y a quelques semaines. Un fait divers à Gap (une femme et ses trois filles poignardées) la bouleverse. L’artiste décide alors de monter un projet avec le photographe Xavier Renaudin. Le but est de faire poser nues des femmes - amies, connaissances ou inconnues contactées via les réseaux sociaux - afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
"C’est une atteinte inadmissible à la liberté d’expression !", s’insurge Julie Galiay. Une indignation partagée par de nombreux internautes qui ont décidé de partager et repartager la photo afin de la rendre virale. Un nouveau shooting est d'ores et déjà prévu fin août avant une exposition dont les recettes seront reversées à des associations de défense des droits des femmes. La liberté est en marche.
Julie Galiay ne décolère pas. Le compte Facebook de cette artiste peintre a été provisoirement bloqué par les administrateurs du réseau social en raison d’un contenu "inapproprié".
Tout a commencé il y a quelques semaines. Un fait divers à Gap (une femme et ses trois filles poignardées) la bouleverse. L’artiste décide alors de monter un projet avec le photographe Xavier Renaudin. Le but est de faire poser nues des femmes - amies, connaissances ou inconnues contactées via les réseaux sociaux - afin de dénoncer les violences faites aux femmes.
Vague d'indignation sur Facebook
Rendez-vous est pris sur une plage de Charente-Maritime. Une trentaine de femmes de tous âges répond à l’appel. Le cliché les montre nues, de dos, le mot LIBERTÉ inscrit à même leur peau. Un cliché symbolique, en rien pornographique mais Facebook ne l’entend pas de cette oreille. A peine publié, le cliché est censuré. Plusieurs pages sur lesquelles il figurait sont bloquées."C’est une atteinte inadmissible à la liberté d’expression !", s’insurge Julie Galiay. Une indignation partagée par de nombreux internautes qui ont décidé de partager et repartager la photo afin de la rendre virale. Un nouveau shooting est d'ores et déjà prévu fin août avant une exposition dont les recettes seront reversées à des associations de défense des droits des femmes. La liberté est en marche.
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