Téléphone en main, Bálint Pörneczi tire le portrait des festivaliers de Cannes
Chaque jour pendant la quinzaine, le Festival met en lumière un photographe présent à Cannes. Et ce 18 mai c’était Bálint Pörneczi photojournaliste hongrois qui avait les honneurs de "L’œil du photographe" avec ses portraits en noir et blanc. Sept portraits par jour, de ceux qui font le festival, de l’agent de sécurité à l’attachée de presse, du voiturier au producteur, et bien sûr quelques têtes connues. Des clichés saisissants pris exclusivement avec son téléphone et passés par les filtres d’une célèbre application.
Un travail qui s'inscrit dans le prolongement d’un grand projet entamé il y a plus d’un an chez lui à Rodez, où une équipe de France 3 l’a rencontré avant son départ pour la Croisette
Reportage : L.Tazelmati, F.Pourre
D’August Sander au projet "FIGURÁK"
Photojournaliste pour la presse hongroise et pour l’AFP avant d'arriver en France, Bálint Pörneczi s’est formé auprès du photographe hongrois Lugosi Laszlo dont il fut l’assistant. Et c’est dans son studio qu’il retombe sur un livre de portraits aperçu quelques années plus tôt dans le film de Wim Wenders "Les ailes du désir". Des portraits signés du photographe allemand August Sander (1876-1964) considéré comme l’un des premiers représentants de la photographie documentaire, et qui allaient le marquer durablement.Et c'est sur les pas de Sander que Bálint Pörneczi a décidé de marcher en créant le projet "FIGURAK", une collection de portraits où tout le monde est considéré de la même façon, quelque soit sa notoriété, son métier, son genre ou sa classe sociale. Des photos à découvrir sur ses pages Instagram et Facebook, en attendant la sortie d’un livre dans quelques semaines.
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