Nos 5 coups de coeur aux Promenades photographiques de Vendôme
« Cela fait partie du travail du photographe de voir plus intensément que la plupart des gens. Il doit avoir gardé en lui quelque chose de la réceptivité de l’enfant qui regarde le monde pour la première fois ou du voyageur qui pénètre dans un pays étranger ». Guy Bourreau, président des Promenades Photographiques, explique la démarche du festival avec cette citation du photographe Bill Brandt.
Les travaux d’une vingtaine d’artistes professionnels ou amateurs choisis pour cette 8e édition suivent un même fil conducteur : la main de l’homme. Mais parce-que vous n’aurez pas forcément le temps d’arpenter les onze lieux d’expositions, voici nos cinq coups de cœur à ne pas manquer.
1. Pour découvrir : « La main de l’homme »
Le photographe brésilien Sebastião Salgado a voyagé pour son travail dans plus de 100 pays. A Vendôme, il présente son exposition « La main de l’homme », des clichés réalisés dans les années 1990 sur les traditions et les cultures ancestrales qui persistent aujourd’hui.
Au Manège – Quartier Rochambeau
2. Pour comprendre : « Détenus, des hommes »
L’atelier PEM « Des photos et des mots » œuvre à la pratique de la photographie comme facteur d’épanouissement personnel et d’émancipation. Cette exposition rassemble des autoportraits de détenus qui y expriment leur quotidien dans la maison d’arrêt, sans jamais dévoiler leur visage.
Cour du Cloître
3. Pour sourire : « Mamika »
Sacha Goldberger a eu l’idée de réaliser une série de portrait de Mamika, sa grand-mère de 91 ans pour lui redonner le sourire alors qu’elle traversait une grosse déprime. Mission réussie : le petit-fils immortalise sa grand-mère en super-héroïne dans des clichés hilarants. Comme quoi l’on peut vieillir en humour et en tendresse.
Aux Ecuries Nord –Quartier Rochambeau
4. Pour s’évader : « Les Vacances »
Vingt photographes, habitués des Promenades photographiques, se sont prêtés au jeu : « Les vacances vues par … ». Une exposition collective qui sent bon, au choix, l’herbe fraîche couverte de rosée, les légumes du soleil, la crème solaire ou l’air marin.
Rue du Change
5. Pour rester concerné : « Homs, no comment »
Entre le 16 février et le 6 mars, Mulham Al Jundi a photographié Homs, sa ville d’origine syrienne. Sans sang, ni corps calciné, mais avec le vide, les impacts de balles et des scènes de vie dans une ville sous les balles, le jeune homme témoigne d’une guerre qui n’a, hélas, toujours pas pris fin.
Manège – Quartier Rochambeau
Zoom sur le travail de Mulham Al Jundi dans ce reportage de France 3 :
Les expositions sont ouvertes jusqu’au 16 septembre, toutes les après-midi (sauf le mardi) de 14h30 à 18h30.
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