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"Les Landes, une forêt dévastée" : une exposition glaçante et magnifique
Nuit du 24 janvier 2009. La tempête Klaus traverse les Landes. Au matin, le paysage est lunaire. La magnifique forêt qui fait la réputation du département est en grande partie détruite. De cette catastrophe, le photographe Jean Hincker a tiré une série de clichés à la fois beaux et terrifiants. Des photos exposées jusqu’au 26 août aux Archives départementales à Mont-de-Marsan.
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Temps de lecture : 1min
Reportage : L.Tachon / J-Y.Pautrat / I.Cardenas
"La tempête du siècle". "L’ouragan". Au lendemain du passage de la tempête Klaus sur le littoral aquitain, les habitants cherchent encore leurs mots pour tenter de décrire la violence du phénomène. Depuis plusieurs jours avant ce 24 janvier 2009, les services météorologiques avaient alerté la population, plaçant le département en alerte rouge. Au lendemain du passage de Klaus, c’est la désolation. 60% de la forêt landaise ont été dévastés. 300 000 hectares de pins couchés, brisés tels de simples brindilles.
Ce sont ces paysages apocalyptiques que le photographe et plasticien Jean Hincker, installé depuis quelques années dans les Landes, a saisis les jours qui ont suivi la tempête. De ces clichés sont nés un livre "Les Landes, une forêt dévastée" (Ed. Le bord de l’eau) puis une exposition rachetée par les archives départementales. Outre la quarantaine de photos, l’exposition a été enrichie par un fonds sonore et audiovisuel. La couverture de l’événement par France Bleu Gascogne notamment, apporte un éclairage dramatique à l’exposition. Pendant plusieurs jours, la radio (à piles, l’électricité ayant été coupée) a été le seul lien avec le reste du monde pour de nombreux habitants.
Itinérante, l’exposition a déjà parcouru une bonne partie de la région. Un témoignage fort de ce que Jean Hincker avait qualifié à l’époque de "pillage climatique" .
"La tempête du siècle". "L’ouragan". Au lendemain du passage de la tempête Klaus sur le littoral aquitain, les habitants cherchent encore leurs mots pour tenter de décrire la violence du phénomène. Depuis plusieurs jours avant ce 24 janvier 2009, les services météorologiques avaient alerté la population, plaçant le département en alerte rouge. Au lendemain du passage de Klaus, c’est la désolation. 60% de la forêt landaise ont été dévastés. 300 000 hectares de pins couchés, brisés tels de simples brindilles.
Ce sont ces paysages apocalyptiques que le photographe et plasticien Jean Hincker, installé depuis quelques années dans les Landes, a saisis les jours qui ont suivi la tempête. De ces clichés sont nés un livre "Les Landes, une forêt dévastée" (Ed. Le bord de l’eau) puis une exposition rachetée par les archives départementales. Outre la quarantaine de photos, l’exposition a été enrichie par un fonds sonore et audiovisuel. La couverture de l’événement par France Bleu Gascogne notamment, apporte un éclairage dramatique à l’exposition. Pendant plusieurs jours, la radio (à piles, l’électricité ayant été coupée) a été le seul lien avec le reste du monde pour de nombreux habitants.
Itinérante, l’exposition a déjà parcouru une bonne partie de la région. Un témoignage fort de ce que Jean Hincker avait qualifié à l’époque de "pillage climatique" .
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