Cet article date de plus de cinq ans.

Les écrits d'un poilu photographe détenu en Allemagne retrouvés dans un grenier

Une découverte étonnante. Un siècle après la fin de la Première Guerre mondiale, les descendants de Georges Noël, un soldat passionné de photographie, ont découvert un véritable trésor dans un grenier. Des carnets écrits en détention en Allemagne et du matériel photographique, qui vont être exposés au Musée du cinéma et de la photographique de Saint-Nicolas-de-Port en Meurthe-et-Moselle.
Article rédigé par Marie Pujolas
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
Georges Noël, au centre, en 1917
 (France 3 / culturebox / capture d'écran)
Comment fabriquer chez soi, et à moindre frais, un projecteur de cinéma ? Comment coloriser ses plaques ou développer ses clichés ? Autant de conseils de professionnel très détaillés consignés dans un carnet. 

France 3 Lorraine : C. Boisson / B. Courtaux

Les conseils très professionnels... d'un amateur

Mais qui aurait pu deviner que ces écrits très pertinents sur les techniques photographiques étaient l'oeuvre d'un photographe amateur ? Et encore plus qu'il a produit ses notes durant sa difficile captivité en Allemagne pendant la Grande Guerre ?

La découverte, faite il y a quelques mois, a surpris le fils et la nièce de Georges Noël. L'homme, qui a passé presque toute la Première Guerre mondiale en captivité, était connu pour sa passion pour la photo. Mais nul ne savait qu'il avait noirci en détention des pages d'un carnet pour partager ses techniques de photographie.

Une passion nourrie en capitivité

Son fils, Maurice Noël, âgé aujourd'hui de 93 ans, n'en revient pas de découvrir ce trésor. Il est surtout admiratif que son père ait pu dépasser l'horreur des privations et de la dureté de la détention pour produire des écrits aussi précis, accompagnés de dessins. Ses carnets, très documentés et de grande valeur, vont être exposés au Musée du cinéma et de la photographie de Saint-Nicolas-de-Port en Meurthe-et-Moselle. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.