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J'étais mort : exposition de Grégoire Korganow à Visa pour l'image

Plein cadre dans Visa pour l'image 2010 sur le Carnet d'urgences de Grégoire Korganow. Le photoreporter a suivi le Samu dans le Val d'Oise pendant 24 heures. Un travail très personnel pour Grégoire Korganow, victime d'un accident de moto il y a trois ans. Il a souhaité mettre un visage sur les mains qui l'avaient pris en charge.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture
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J'étais mort : exposition de Grégoire Korganow à Visa pour l'image
 (Culturebox)

Pas de commande pour ce reportage, ou plutôt une commande intérieure. Grégoire Korganow a voulu "revenir à une forme plus essentielle" du reportage photo et "se poser la question des histoires" qu'il voulait raconter. Son histoire en l'occurrence. Une série de clichés réalisée sans financement et sans filet, avec la conviction que le sujet en valait la peine. Une démarche qui brille comme une lueur d'espoir pour l'avenir de la profession, d'après Jean-François Leroy, le fondateur du festival Visa pour l'image.
Grégoire Korganow cultive aussi un intérêt très fort pour la famille, les relations qui se nouent entre un "Père et [son] fils" : un rapport fort et charnel, mis à nu sous son objectif, au sens propre comme au sens figuré. Un père, un fils, un mari dont on attend le retour, dans "A côté", le calvaire des familles de détenus.
Mise à nu, au propre et au figuré, aussi, du monde de la mode avec les "Coulisses" des défilés haute couture ou des tournages  "Hardcorps" de films X  : derrière l'acteur ou le mannequin, il cherche l'humain au quotidien. Fan ou critique, son travail, en tous cas, ne vous laissera pas indifférent.

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