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Irina Ionesco condamnée pour les photos érotiques de sa fille enfant
La photographe Irina Ionesco a été condamnée lundi à verser 10.000 euros de dommages et intérêts pour atteinte au droit à l'image et à la vie privée à sa fille Eva, qui la poursuivait devant le tribunal au sujet de photographies à l'érotisme plus qu'ambiguë réalisées pendant son enfance.
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Le tribunal de grande instance de Paris a également ordonné la restitution d'un certain nombre de négatifs, mais a rejeté les autres demandes d'Eva Ionesco, qui demandait que la justice interdise à sa mère d'exploiter les photos litigieuses.
La plaignante a annoncé mardi son intention de faire appel pour obtenir l'interdiction de ces photos.
Ces photos d'Eva Ionesco, parfois très crues, la représentant entre les âges de 4 et 12 ans, ont été réalisées par sa mère Irina dans les années 1970, période d'accès à la notoriété pour la photographe d'origine roumaine.
La plaignante a annoncé mardi son intention de faire appel pour obtenir l'interdiction de ces photos.
Ces photos d'Eva Ionesco, parfois très crues, la représentant entre les âges de 4 et 12 ans, ont été réalisées par sa mère Irina dans les années 1970, période d'accès à la notoriété pour la photographe d'origine roumaine.
Une époque où "les réseaux pédophiles ont encore beaucoup d'influence", avait plaidé Me Jacques-Georges Bitoun, l'avocat d'Eva. "Une époque plus libérale et plus permissive", pour son contradicteur Me René-Jean Ullmann.
Lors de l'audience du 12 novembre, le conseil d'Eva Ionesco avait estimé que la "liberté" ne devait pas être "mêlée" aux "horreurs" de ces photos qui montrent la fillette "en bas résilles" exhibant son sexe. Son contradicteur avait quant à lui estimé que les faits étaient prescrits, et qu'Eva Ionesco était animée d'une "haine", d'une "rage" contre sa mère. "Il n'y a jamais eu de vengeance" de ma part, a assuré Eva Ionesco mardi.
Au lendemain de sa condamnation, Irina Ionesco a estimé mardi qu'il s'agissait d'une "histoire absurde". "Ces photos existent depuis 45 ans, aucune juridiction ne les a jamais condamnées", a-t-elle déclaré à l'AFP, "c'est arrivé à des tas de gens en Amérique, mais pas à moi".
Eva Ionesco avairt sorti en 2011 un film racontant son expérience, "My Little Princess", avec Isabelle Huppert dans le rôle sa mère photographe.
Lors de l'audience du 12 novembre, le conseil d'Eva Ionesco avait estimé que la "liberté" ne devait pas être "mêlée" aux "horreurs" de ces photos qui montrent la fillette "en bas résilles" exhibant son sexe. Son contradicteur avait quant à lui estimé que les faits étaient prescrits, et qu'Eva Ionesco était animée d'une "haine", d'une "rage" contre sa mère. "Il n'y a jamais eu de vengeance" de ma part, a assuré Eva Ionesco mardi.
Au lendemain de sa condamnation, Irina Ionesco a estimé mardi qu'il s'agissait d'une "histoire absurde". "Ces photos existent depuis 45 ans, aucune juridiction ne les a jamais condamnées", a-t-elle déclaré à l'AFP, "c'est arrivé à des tas de gens en Amérique, mais pas à moi".
Eva Ionesco avairt sorti en 2011 un film racontant son expérience, "My Little Princess", avec Isabelle Huppert dans le rôle sa mère photographe.
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