"Il faut être prêt à regarder partout tout le temps" : la photographe Gaëlle de Trescadec, chasseuse de tempêtes
La tempête qui secoue le Nord de la France "fait le bonheur" de la photographe qui brave les éléments.
Alors que 27 départements sont encore aujourd'hui en vigilance orange, la photographe Gaëlle de Trescadec s'était préparée à Ciara. Elle s'est fait une spécialité des clichés de tempête. Une équipe de France3 Bretagne l'a suivie dans sa quête au Cap Sizun.
Comme pour chaque avis de gros temps, Gaëlle de Trescadec scrutait ces jours-ci la progression de la tempête Ciara sur les sites météo les plus pointus tout en préparant son matériel : "Après c'est l'excitation d'avoir éventuellement la lumière, l'arc en ciel, l'oiseau qui passe devant la vague. Il y a toujours quelque chose auquel on ne s'attend pas".
Puis vient le moment de partir braver les éléments. Gaëlle de Trescadec est née à Audierne dans ce coin de Finistère qu'elle connaît comme personne. Elle pourrait mettre son appareil en mode "rafale" et faire son choix ensuite parmi des dizaines de clichés mais non, la photographe préfère "guetter la vraie vague, la bonne vague" pour avoir l'Instant avaec un grand I.
Le secret de la réussite de ses clichés ? L'improvisation plus que l'anticipation car les mouvements de la mer se font très vite.
Il faut être prêt à regarder partout tout le temps
Gaëlle de Trescadecphotographe
Kinésithérapeute de formation, Gaëlle de Trescadec consacre son temps libre à sa passion qui lui fait capturer ces bateaux de pêcheurs ballottés par la forte houle, ces phares battus par les vagues toujours plus féroces. C'est ce qui lui donne le sentiment "d'être dix fois plus vivante que d'habitude et réénergisée pour la semaine".
Dans les prochaines 48 heures, la chasseuse de tempêtes devrait se régaler avec la combinaison d'une houle qui ne devrait pas faiblir et les grandes marées de ce mi-février.
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