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Hurler pour faire sortir ses émotions : un photographe d'Aix-en-Provence met en images cette expérience libératrice

#Hurleàlavie, c'est le nom d'un projet original mené par un photographe aixois. Christophe Keip a immortalisé 200 volontaires en train de crier. Cette expérience artistique est aussi une manière de libérer ses émotions.

Article rédigé par Marion Gadea
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
#Hurlealavie : 200 hurleurs volontaires ont été photographiés en train de crier (France 3 PACA / Studio CKEIP)

Pousser des cris de rage, des cris libérateurs et même des cris de joie. Nous en avons tous envie en cette période très compliquée où les soucis et les frustrations sont nombreux. Mais encore faut-il oser. Avec le photographe Christophe Keip, il n'y a aucune retenue. C'est même l'inverse : l'artiste invite ses modèles à sortir leurs tripes.

#Hurlealavie
#Hurlealavie #Hurlealavie

Reportage : P. Guigou / A. Affergan / B. Carapic

Avant de donner de la voix, les modèles s'échauffent avec le photographe. Place ensuite au shooting et au hurlement. Un moment libérateur dont témoigne le comédien, Alexis Pottier, muselé par la crise sanitaire : "J'imagine qu'on le sent dans le cri que je pousse. Il y a de la frustration, un désarroi, de la tristesse et de la rage de vivre."

200 cris, 200 histoires

Des couples, des frères, des soeurs, des amis se sont aussi prêtés au jeu. Une expérience moins simple qu'on ne l'imagine explique le photographe : "Le cri c'est une des choses les plus difficile qui soit. Oser sortir son intimité au travers d'un cri c'est quelque chose de terriblement compliqué."

Des soeurs photographiées dans le cadre du projet artistique  #Hurlealavie (Studio CKEIP)

Au total, 200 personnes ont posé devant l'objectif de Christophe Keip. 200 visages, 200 cris, 200 histoires et 200 émotions différentes. Car sur chaque photo, les hurleurs volontaires expriment leurs sentiments.

L'équipe de France 3 qui a tourné le reportage s'est livrée à l'expérience

Pour le moment, ces photos ne sont visibles que sur les réseaux sociaux, FacebookInstagram. Une exposition pourrait être organisée dès que la situation sanitaire le permettra. 

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