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70 expos à Madrid pour PhotoEspana, la grande fête de la photo

C’est la fête de la photo comme tous les ans à Madrid, avec PhotoEspaña, qui a ouvre ses portes mercredi (6 juin). Le festival de photo, un des plus grands d’Europe, déploie dans la capitale espagnole 70 expositions rassemblant les œuvres de 315 photographes autour de la question de l’internationalisation de l’art, malgré un budget en baisse, crise oblige
Article rédigé par franceinfo - Valérie Oddos
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Temps de lecture : 1min
Sans titre (Andy Warhol), 1969-1970, Courtesy Vincent Fremont Enterprises, Inc, New York
 (Brigid Berlin)

La programmation officielle est constituée de quinze expositions (dix collectives, cinq individuelles)

L’expositions « Aqui estamos » présent les portraits de grands du genre : Richard Avedon, Richard Billingham, Paz Erràzuriz et Lilla Szàsz, reflètant ces instants uniques de confiance entre le photographe et son sujet.

Sans titre, de la série "Ray is a laugh", Courtesy Anthon Reynolds Gallery, London
 (Richard Billingham)

La « Valise mexicaine », exposée à Arles l’été dernier, est maintenant à Madrid. Il s’agit des 4500 négatifs de la Guerre d’Espagne de Capa, David Seymour et Gerda Taro, perdus et retrouvés au Mexique il y a quelques années.

Une exposition sur la « Factory » d’Andy Warhol présente une centaine de photos d’artistes qui sont passés par l’atelier du pape du pop art : Richard Avedon, Cecil Beaton, Billy Name, Stephen Shore et Warhol lui-même.

Capetown, Afrique du Sud, 1997
 (Carlos Garaicoa. VEGAP, Madrid 2012)

Cuba est présent avec deux expositions : onze photographes espagnols sont partis à la recherche de la « beauté » de l’île et en donnent leur vision personnelle, dont Alberto Garcia-Alix, Juan Manuel Castro Prieto, Cristina Garcìa Rodero.

Et une rétrospective de Carlos Garaicoa, grand nom de la photographie cubaine contemporaine, qui a travaillé sur l’espace urbain, mémoire de l’histoire sociale et politique, en particulier les édifices délabrés de La Havane.

L’Amérique Latine est encore à l’honneur avec « Schizophrénie tropicale » : 11 jeunes photographes latino-américains explorent les contradictions sociales persistantes sur leur continent alors que la classe moyenne se développe et que la misère subsiste.

Paraisòpolis, 2009
 (Tuca Vieira)

Le Off, auquel participent cette année les instituts culturels étrangers, investit 38 galeries madrilènes.

PhotoEspaña s’est ouvert avec la semaine professionnelle, qui propose tables rondes, conférences, lectures de portfolios, présentations de livres, ateliers…

Les expositions, elles, se poursuivent jusqu’au 22 juillet. Le programme complet sur le site de PhotoEspaña.

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