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Violences faites aux femmes : Anilore Banon à fleur de peau
Loin du conte de Perrault dont son titre est inspiré, "Peaux d’âmes" raconte le quotidien de femmes asservies, violentées ou marginalisées. Une réalité encore trop répandue dans le monde et que l’artiste plasticienne Anilore Banon a voulu dénoncer. Ces lambeaux de vie sont à découvrir jusqu’au 28 mars à la mairie du 9e arrondissement de Paris.
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Temps de lecture : 2min
Reportage : D.Morel / O.Badin / A.Le Luhern
Anilore Banon est ce qu’on appelle une artiste engagée. Rendue célèbre par sa sculpture monumentale "Les braves" qui célèbre le sacrifice des combattants sur les plages du débarquement, l’artiste parisienne peint et sculpte avec son cœur.
Et ce sujet là, la touche particulièrement. Le destin de ces femmes bafouées, violentées, asservies est une réalité qu’elle traduit à sa façon, passionnée et pleine d’émotion. L’exposition "Peaux d’âmes" inaugurée le 5 mars dernier à la mairie du 9e arrondissement de Paris en marge de la Journée internationale de la femme, fait un peu penser à une galerie de trophées. Des peaux peintes dans des couleurs vives et chaudes sont offertes au regard du visiteur, comme autant de lambeaux de vies. Ici une poupée accrochée à la toile rappelle la maternité, là une boite à musique distille une berceuse comme un écho de l’enfance. « La peau, c’est la première chose qui nous relie tous, et pour ces femmes violentées, il y a cette volonté de conserver son apparence, que ça ne se voit pas ».
Pas de demie mesure
Anilore Banon a beaucoup voyagé. De ses expériences en Chine notamment elle a rapporté le goût de la démesure. Ses oeuvres sont d’ailleurs souvent monumentales et toujours inspirées par de grandes causes que ce soit l’environnement, la liberté ou comme ici, la condition des femmes. Car pour l’artiste, « sculpter, c’est graver dans le cœur des hommes le souffle d’un espoir infini ».
"Peaux d’âmes" d’Anilore Banon à la mairie du 9e arrondissement
6 rue Drouot. Entrée libre. jusqu’au 28 mars
Et ce sujet là, la touche particulièrement. Le destin de ces femmes bafouées, violentées, asservies est une réalité qu’elle traduit à sa façon, passionnée et pleine d’émotion. L’exposition "Peaux d’âmes" inaugurée le 5 mars dernier à la mairie du 9e arrondissement de Paris en marge de la Journée internationale de la femme, fait un peu penser à une galerie de trophées. Des peaux peintes dans des couleurs vives et chaudes sont offertes au regard du visiteur, comme autant de lambeaux de vies. Ici une poupée accrochée à la toile rappelle la maternité, là une boite à musique distille une berceuse comme un écho de l’enfance. « La peau, c’est la première chose qui nous relie tous, et pour ces femmes violentées, il y a cette volonté de conserver son apparence, que ça ne se voit pas ».
Pas de demie mesure
Anilore Banon a beaucoup voyagé. De ses expériences en Chine notamment elle a rapporté le goût de la démesure. Ses oeuvres sont d’ailleurs souvent monumentales et toujours inspirées par de grandes causes que ce soit l’environnement, la liberté ou comme ici, la condition des femmes. Car pour l’artiste, « sculpter, c’est graver dans le cœur des hommes le souffle d’un espoir infini ».
"Peaux d’âmes" d’Anilore Banon à la mairie du 9e arrondissement
6 rue Drouot. Entrée libre. jusqu’au 28 mars
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