Recel : l'ex-électricien de Picasso et sa femme se pourvoient en cassation
La cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) avait confirmé vendredi le jugement rendu en 2015 à l'encontre de Pierre et Danielle Le Guennec, un couple de retraités modestes qui avaient expliqué avoir bénéficié d'un "don".
Les 180 œuvres, des dessins, lithographies et collages non signés ni inventoriés au moment du décès du peintre, avaient refait surface lorsque M. Le Guennec, aujourd'hui âgé de 77 ans, s'était présenté au fils de l'artiste, Claude Ruiz-Picasso afin de les faire authentifier, avec un carnet de 91 esquisses, le tout datant de 1900 à 1932. Les héritiers avaient aussitôt porté plainte et obtenu, en première instance, une restitution des œuvres.
L'électricien, qui avait travaillé entre 1970 et 1973 pour Picasso avait soutenu dans un premier temps que les 271 œuvres étaient un cadeau reçu en 1971 ou 1972 en remerciement de son dévouement. Il avait changé de version devant la cour d'appel, affirmant qu'il s'agissait d'un don de la veuve du peintre, Jacqueline après la mort du maître, en 1973, "peut-être" pour les soustraire de l'inventaire de succession.
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