Cet article date de plus de dix ans.
"L'enfant à la bulle de savon" de Rembrandt revient enfin au musée de Draguignan
C’est l’attraction du moment à Draguigan. « L’enfant à la bulle de savon », un tableau de Rembrandt, est de retour dans le musée de la ville où il avait été dérobé en 1999. Retrouvée à Nice quinze ans plus tard, cette petite toile est estimée à 3 millions d’euros. Mais des doutes subsistent toujours quant à son authenticité.
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Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Reportage : F. Malory et A. Dequidt
Sans « L’enfant à la bulle de savon », le musée de Draguigan se sentait un peu orphelin. En effet, cette toile a été l’une des premières à être exposée au musée puisqu’elle est arrivée ici en 1794 et porte le numéro 8 à l’inventaire. En février 1975, elle avait déjà été volée puis retrouvée. Rebelote le 14 juillet 1999. Il a fallu attendre mars 2014 pour que les enquêteurs de l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels interpellent deux hommes, connus pour des faits de petite délinquance. Mais...ce ne sont pas eux qui ont dérobé le tableau quinze ans auparavant !
Un coup de foudre devenu une obsession
L’homme qui a dérobé « L’enfant à la bulle de savon » s’appelle Patrick Vialaneix. Ce Varois de naissance s’est rendu de lui-même à la police quand il a apprit qu’on avait arrêté les deux receleurs.
Son histoire est digne d’un scénario de cinéma : lors d’une visite au musée de Draguignan, Patrick, alors âgé de 13 ans, tombe littéralement amoureux du tableau, touché par l’enfant représenté auquel il s’identifie. Cette image devient une obsession. A tel point qu’en 1999, Patrick décide de dérober le tableau. Le 14 juillet, il se cache dans un placard du musée, et profite du bruit des feux d’artifice qui couvrent celui de l’alarme pour se sauver avec le tableau convoité.
Hélas, Patrick ne savoure pas cette possession qu’il est forcé de cacher. La paranoïa le gagne tout comme la culpabilité. Son secret est trop lourd à garder. Il décide de se séparer du tableau : « J'ai rencontré un ami qui m'a dit que c'était possible de le rendre avec les assurances en touchant une indemnisation. Je vais voir un assureur à Nice, qui me fait un chèque d'assurance de 40.000 euros. Mais l'assureur était un escroc. L'assureur et mon ami se sont donc fait arrêter. Je me suis donc dit : 'il faut que je me rende'". Ce qu’il fait le 19 mars 2014 en allant à la gendarmerie. Incarcéré, Patrick Vialaneix a été libéré (15 ans après les faits, le vol était prescrit) mais reste mis en examen pour "association de malfaiteur et tentative de blanchiment». Il doit (entre autre) s’acquitter d’une amende de 20.000 euros. Et interdiction lui a été faite de s’approcher du musée !
L’homme qui a dérobé « L’enfant à la bulle de savon » s’appelle Patrick Vialaneix. Ce Varois de naissance s’est rendu de lui-même à la police quand il a apprit qu’on avait arrêté les deux receleurs.
Son histoire est digne d’un scénario de cinéma : lors d’une visite au musée de Draguignan, Patrick, alors âgé de 13 ans, tombe littéralement amoureux du tableau, touché par l’enfant représenté auquel il s’identifie. Cette image devient une obsession. A tel point qu’en 1999, Patrick décide de dérober le tableau. Le 14 juillet, il se cache dans un placard du musée, et profite du bruit des feux d’artifice qui couvrent celui de l’alarme pour se sauver avec le tableau convoité.
Hélas, Patrick ne savoure pas cette possession qu’il est forcé de cacher. La paranoïa le gagne tout comme la culpabilité. Son secret est trop lourd à garder. Il décide de se séparer du tableau : « J'ai rencontré un ami qui m'a dit que c'était possible de le rendre avec les assurances en touchant une indemnisation. Je vais voir un assureur à Nice, qui me fait un chèque d'assurance de 40.000 euros. Mais l'assureur était un escroc. L'assureur et mon ami se sont donc fait arrêter. Je me suis donc dit : 'il faut que je me rende'". Ce qu’il fait le 19 mars 2014 en allant à la gendarmerie. Incarcéré, Patrick Vialaneix a été libéré (15 ans après les faits, le vol était prescrit) mais reste mis en examen pour "association de malfaiteur et tentative de blanchiment». Il doit (entre autre) s’acquitter d’une amende de 20.000 euros. Et interdiction lui a été faite de s’approcher du musée !
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