L'enfance d'Icare peinte au jour le jour par Loïc Arnaud
Le peintre dijonnais Loïc Arnaud dévoile une nouvelle oeuvre chargée de poésie et de symbolisme.
Pour "L'enfance d'Icare, un homme accross the universe" il s'est littéralement mis à la place du héros grec, avec pour seul paysage le ciel. Une année entière découpée en 365 petits cadres de ciel.
Reportage : Isabelle Colbrant, Florine Ebbhah, Virginie Muamba
Icare, le mythe qui s'élève
Loïc Arnaud revisite le mythe d'Icare avec un oeil subjectif. Mais il exprime également l'attente à travers un décompte mural immense. L'oeuvre introspective invite aussi à l'élévation. "Pendant un an il s'est imposé cette contrainte de peindre un bout de ciel, évoquant ce que Icare pouvait voir de sa prison. C'était aussi son inspiration pour trouver la solution pour s'échapper et se libérer", explique Bertrand Bruatto, le commissaire de l'exposition.Les limites de la liberté
A travers cette exposition, Loïc Arnaud explore aussi les frontières de la liberté. La série qu'il propose repose sur l'allégorie philosophique du cheminement de l'homme à travers le temps. Ses installations, peintures et aquarelles sont autant de questionnement autour de la notion de liberté et de ses représentations.Le mythe d'Icare
Icare, jeune fils de Dédale, enfermé dans le labyrinthe avec son père ne connait que la prison dont il s'échappera en volant avec les ailes de cires créées par son père. La fin, on la connaît. Malgré - ou à cause - les recommandations de Dédale, Icare attiré par le soleil s'approche trop près de lui. Ses ailes fondent, il tombe dans la mer où il meurt noyé.
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