L'art pictographique d'Heidi Wood à l'épreuve des banlieues françaises
Dans les rues de Biot, l'art remplace les publicités sur les panneaux d'affichage. Un clin d'oeil d'Heidi Wood dont l'art pictographique s'expose actuellement au Musée national Fernand Léger. L'artiste plasticienne australienne a décidé de réinterpréter les banlieues françaises. Là où l'architecture anonyme des cités apporte grisaille et sensation d'enfermement, Wood met de la couleur et de la vie.
Panneaux d'interdictions ornés de fleurs. Plans en volume d'appartements transformés en étagères. Comme si l'artiste tentait de réintroduire la chaleur du quotidien dans un univers de béton, trop souvent vécu comme une prison par ses habitants.
L'oeuvre industrielle d'Heidi Wood trouve toute sa signification dans cette exposition où le déjà-vu côtoie l'inédit. Où les codes qui régissent notre société, les interdictions, l'iconographie du quotidien est revisitée voire détournée. Une expo graphique et colorée à voir jusqu'au 3 février au musée Fernand Léger et au Musée d'Histoire et de Céramique biotoises où l'oeuvre industrielle de l'artiste se confronte à la tradition céramiste de la petite cité provençale.
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