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L'ombre de Guernica plane sur l'exposition "Picasso, le temps des conflits" au Carré d'Art de Nîmes

Dans le cadre du cycle "Picasso-Méditerranée" (2017-2019), une manifestation orchestrée par le Musée Picasso-Paris et qui rassemble des musées du monde entier autour de l'oeuvre du maître catalan, le Carré d'Art de Nîmes explore l'engagement politique de l'artiste entre 1937 et 1951. Une période trouble qui lui inspira des peintures puissantes. À voir jusqu'au 3 mars 2019.
Article rédigé par Marie Pujolas
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Massacre en Corée, 1951, huile sur contreplaqué, 110 x 210 cm. Musée national Picasso, Paris. Photo © RMNGrand
	Palais (Musée national Picasso-Paris)/Mathieu Rabeau. © Succession Picasso 2018.
	 
 (RMN Grand Palais (Musée national Picasso-Paris)/Mathieu Rabeau. © Succession Picasso 2018.)

L'ombre de Guernica plane sur l'exposition du Carré d'Art de Nîmes. Même si le chef-d'œuvre de Picasso n'est pas présenté, on ressent toute la colère et la puissance de l'artiste dans cette période troublée. Celui qui se trouvait impuissant face à la Guerre Civile qui déchirait alors son pays, l'Espagne, laissa aller ses émotions dans des œuvres fortes présentées au cours de cette exposition Picasso, le temps des conflits.  

Reportage : France 3 Pays Gardois : J. Curato / P. Barbès / F. Beraud-Dufour

Pour cette exposition, le Musée Picasso-Paris a prêté 37 toiles au Musée d'art contemporain de Nîmes. Un choix qui s'est porté sur des tableaux allant de 1937 à 1951, période illustrée par le très fort "Massacre en Corée". La violence s'impose dans le travail de Picasso, dans la plupart de ses sujets. Une façon pour lui de dénoncer les violences qui secouent le monde, ainsi que les régimes fascistes. 

Le monde d'hier et d'aujourd'hui

Nul besoin de prouver que Picasso reste moderne dans sa façon d'aborder les sujets. Mais à Nîmes, il est intéressant de comparer ces chefs-d'œuvre à des toiles d'artistes contemporains, eux aussi touchés de près par nos conflits modernes. Syrie, Palestine... le visiteur peut découvrir le travail d'artistes originaires de pays en guerre, qu'ils ont eux aussi dû fuir pour survivre, comme ce fut le cas de Picasso qui trouva refuge en France au moment du conflit espagnol. 

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