Hommage au mouvement CoBrA à Dunkerque
D'abord, pour les novices, le nom CoBrA provient des noms des villes dorigine de la plupart des artistes qui composaient ce mouvement : Copenhague, Buxelles, Amsterdam. En 1948, beaucoup d'artistes sont revenus de tout. La guerre, l'horreur absolue sont passés par là. Certains décident de réinventer leur pratique, loin du débat Figuratif / Abstrait.
Les membres de CoBrA s'intéressent d'abord aux totems, aux signes des cultures primitives, à la calligraphie orientale, à l'art préhistorique, médiéval. Ils réalisent alors que dans le présent même, d'autres formes d'art existaient : l'art populaire nordique, l'art primitif, l'art naïf, pratiqué parfois par des personnes déséquilibrées qui exprimaient ainsi leur psychisme, sans explication aucune.
CoBrA va donc prôner la spontanéité, la liberté, pour sortir des sentiers battus et des traductions convenues de l'esprit. Pas de spécialisation dans la forme d'art, et surtout pas de parisianisme, crient-ils !
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