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"Face à face" : l’art du portrait peint et sculpté au Musée de la Révolution

"Face à Face", c’est le nom de cette exposition dont le but est de faire mieux connaitre les œuvres de Jean-Louis Laneuville, peintre et de François-Joseph Martin dit Martin de Grenoble, sculpteur. Deux artistes qui ont en commun leur technique du portrait. Jusqu’au 27 octobre au Musée de la Révolution à Vizille (Isère).
Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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"Face à Face"
 (France 3)

Reportage : Marie Michellier, Maxime Quemener et Thao Huynh

Quand la photo n’existait pas, aux XVIII et XIXème siècle, pour se faire tirer le portrait, il n’y avait que deux solutions : la peinture ou la sculpture. Deux techniques longues et compliquées impliquant de la part de leurs auteurs un savoir-faire exigeant. Ce qui demandait du temps et donc de l’argent et ne pouvait s’adresser qu’aux seuls gens aisés. Et comme ces élites étaient commanditaires, elles étaient en droit d’exiger des attitudes naturellement valorisantes. L’instantané "capteur d'expression" n’existait pas.
Portraits par Jean-Louis Laneuville (1756-1826)
 (France 3)
En dehors de quelques peintres intéressés par le sujet, les gens du peuple n’étaient pas représentés en tant qu’individus mais comme phénomène social par leur métier (paysans, pêcheurs, etc) ou par leur situation (la misère, la guerre, etc) souvent allégorique.
Avec l’exposition "Face à face", on découvre des portraits peints ou sculptés de gens de toutes origines sociales, des notables aussi bien que des bourgeois ou des gens de condition plus modestes.
Sculpture de François-Joseph Martin dit Martin de Grenoble (1761-1804)
 (France 3)
L’autre intérêt de "Face à Face" est de mettre en commun le talent de deux artistes : l’un sculpteur, François-Joseph Martin dit Martin de Grenoble (1761-1804), l’autre, peintre Jean-Louis Laneuville (1756-1826). Tous deux font partie de ce mouvement issu de la philosophie des Lumières qui tend à valoriser l’individu.

Ainsi par deux techniques différentes peut-on s’approcher de personnages pas forcément connus mais qui reflètent par un sourire ou un regard l’esprit du temps où ils vivaient : celui de la Révolution française.
Un rictus ironique...
 (France 3)
Cette exposition temporaire présente de plus l’intérêt plus local d’avoir réuni pour la réaliser des œuvres éparpillées de ces deux artistes.

Face à face, Laneuville et Martin de Grenoble
Jusqu’au 27 octobre au musée de la Révolution française à Vizille (Isère)

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