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Esmaël Bahrani, pionnier du street art iranien, en résidence dans le Limousin
Dans son pays natal, ses graffitis empreints de liberté ont longtemps dérangé le pouvoir religieux. Fatigué des menaces, Esmaël Bahrani, l’un des pionniers du street art en Iran, a décidé de quitter Téhéran pour s’installer à Paris en 2015. Après une exposition à l’Institut du Monde Arabe l'an dernier, il est en résidence jusqu’à fin avril au vieux château de Vicq-sur-Breuilh dans le Limousin
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Reportage : G.Beriou, A.Borlot
Né en 1978, Esmaël Barhani fait ses études à l’Université d’Art et d’Architecture de Téhéran avant de se détourner vers l’art urbain. Il commence alors à graffer clandestinement la nuit dans plusieurs villes iraniennes sous le nom de Kaj. Des graffs systématiquement effacés.
Semblables à des cris, ses créations puissantes dénoncent l’oppression des mollahs et le manque de liberté de la jeunesse. Des œuvres crues, hautes en couleur, où s’opposent Orient et Occident, mythes ancestraux et rébellion punk, art brut et street art.
Las de la répression et des menaces dont il faisait l’objet, Esmaël Barhani profite d’une invitation à exposer à l’Institut du Monde Arabe pour quitter définitivement l’Iran en 2015 et s’installer à Paris.
Il est en résidence au vieux château de Vicq-sur-Breuilh jusqu’à la fin du mois d’avril et invite ceux qui le souhaitent à venir le voir travailler dans son atelier éphémère (sur RDV au 05.55.00.67.73). Parallèlement, le musée Cécile Sabourdy à l'origine de cette invitation, expose également une partie de ses œuvres jusqu'au 19 juin, à l'occasion d'une rétrospective consacrée au sculpteur haut-viennois Robert Aupetit.
Né en 1978, Esmaël Barhani fait ses études à l’Université d’Art et d’Architecture de Téhéran avant de se détourner vers l’art urbain. Il commence alors à graffer clandestinement la nuit dans plusieurs villes iraniennes sous le nom de Kaj. Des graffs systématiquement effacés.
Semblables à des cris, ses créations puissantes dénoncent l’oppression des mollahs et le manque de liberté de la jeunesse. Des œuvres crues, hautes en couleur, où s’opposent Orient et Occident, mythes ancestraux et rébellion punk, art brut et street art.
Aller simple pour Paris
Il se fait connaître dans son pays lors d’une exposition collective en 2005. Sept ans plus, sa première exposition personnelle à Téhéran est un succès : il vend l'intégralité de ses oeuvres. Après un premier voyage en France en 2007, il est invité par Hervé Di Rosa à exposer à Sète et rencontre de nombreux artistes urbains comme JonOne, Nunca, Psyckoze ou Alexone. Il sera en 2009, le seul artiste du Moyen-Orient présent à l'exposition "Tag" au Grand Palais à Paris.Las de la répression et des menaces dont il faisait l’objet, Esmaël Barhani profite d’une invitation à exposer à l’Institut du Monde Arabe pour quitter définitivement l’Iran en 2015 et s’installer à Paris.
Il est en résidence au vieux château de Vicq-sur-Breuilh jusqu’à la fin du mois d’avril et invite ceux qui le souhaitent à venir le voir travailler dans son atelier éphémère (sur RDV au 05.55.00.67.73). Parallèlement, le musée Cécile Sabourdy à l'origine de cette invitation, expose également une partie de ses œuvres jusqu'au 19 juin, à l'occasion d'une rétrospective consacrée au sculpteur haut-viennois Robert Aupetit.
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