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Disparition à 95 ans de Mady de La Giraudière, la "papesse de l’art naïf"
Ses toiles colorées et pleines de vie l’ont rendue célèbre dans le monde entier. Mady de la Giraudière que l’on surnommait la "papesse de l’art naïf" s’est éteinte ce week-end à son domicile ariégeois. Elle avait 95 ans. Une vie bien remplie, faite de passion et d’un amour immodéré pour la beauté du quotidien.
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Reportage : C. Lebrave / C. Kechiche
“Ce que je veux, c’est qu’on honore tout ce qui est agréable à regarder". Lors d’une interview accordée l’année dernière à nos confrères de France 3 Midi-Pyrénées, Mady de La Giraudière résumait ce qui l’a guidée toute sa vie. L’amour de la nature et de ses charmes, sans artifice. Passionnée de dessin depuis l’enfance, l’artiste a pourtant dû lutter pour exercer son art. Son père, un industriel ariégeois voyait d’un assez mauvais œil son désir de se consacrer à la peinture. Il refuse qu’elle s’inscrive aux Beaux-Arts. C’est donc uniquement grâce à sa passion et à son talent naturel qu’elle parvient à se faire un nom dans le monde artistique.
Sa rencontre au milieu des années 50 avec le critique spécialiste de l’art naïf, Anatole Jakovsky est un tournant dans sa carrière. Séduit par le talent brut de la jeune artiste, il organise sa première exposition à la Galerie Benezit à Paris. Dès 1959, Mady de La Giraudière enchaîne les expositions et fréquente les plus grands, d’Herbert Von Karajan à Jacques Chancel (qu’elle considère comme un frère) en passant par Georges Brassens dont elle partage l’amour des chats. Une célébrité qui ne modifie pas ce qui fait sa force : un regard lumineux et simple sur le monde qui l’entoure. Un monde coloré dans lequel le quotidien est merveilleux. Les obsèques de cette grande dame de la peinture auront lieu jeudi 1er mars à Lavelanet, la commune ariégeoise où elle a vécu une grande partie de sa vie et où elle s’est éteinte samedi.
“Ce que je veux, c’est qu’on honore tout ce qui est agréable à regarder". Lors d’une interview accordée l’année dernière à nos confrères de France 3 Midi-Pyrénées, Mady de La Giraudière résumait ce qui l’a guidée toute sa vie. L’amour de la nature et de ses charmes, sans artifice. Passionnée de dessin depuis l’enfance, l’artiste a pourtant dû lutter pour exercer son art. Son père, un industriel ariégeois voyait d’un assez mauvais œil son désir de se consacrer à la peinture. Il refuse qu’elle s’inscrive aux Beaux-Arts. C’est donc uniquement grâce à sa passion et à son talent naturel qu’elle parvient à se faire un nom dans le monde artistique.
Sa rencontre au milieu des années 50 avec le critique spécialiste de l’art naïf, Anatole Jakovsky est un tournant dans sa carrière. Séduit par le talent brut de la jeune artiste, il organise sa première exposition à la Galerie Benezit à Paris. Dès 1959, Mady de La Giraudière enchaîne les expositions et fréquente les plus grands, d’Herbert Von Karajan à Jacques Chancel (qu’elle considère comme un frère) en passant par Georges Brassens dont elle partage l’amour des chats. Une célébrité qui ne modifie pas ce qui fait sa force : un regard lumineux et simple sur le monde qui l’entoure. Un monde coloré dans lequel le quotidien est merveilleux. Les obsèques de cette grande dame de la peinture auront lieu jeudi 1er mars à Lavelanet, la commune ariégeoise où elle a vécu une grande partie de sa vie et où elle s’est éteinte samedi.
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