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André Maire, peintre sans frontières au centre d’une rétrospective à Marseille
Un voyage immobile. C’est ce que propose Regards de Provence jusqu’au 27 mai prochain. Le musée marseillais consacre une rétrospective à André Maire, un peintre voyageur et humaniste dont les œuvres très personnelles sont une invitation à la découverte et à la rencontre.
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Reportage : M. Peleran / M. Karouche / A. Vergnault
On dit de lui qu’il est un peintre inclassable. Elève d’Emile Bernard dont il était aussi le gendre, André Maire (1898-1984) ne s’est jamais plié à aucune école ni à aucun mouvement. Tout au long de sa vie, son œuvre s’est inspirée de ses propres expériences et surtout de ses voyages.
De l’Indochine aux rives du Gange en passant par les temples d’Egypte et l’Afrique noire, l’artiste a parcouru le monde dans une quête perpétuelle du beau et de la différence. Loin de l’Orientalisme et de ses considérations colonialistes, André Maire a fait de l’"autre" son sujet de prédilection. A l’observation il préfère la rencontre et à l’imitation, l’imagination.
Une philosophie humaniste qui se retrouve dans son style. Selon le pays dans lequel il se trouve, sa manière de peindre est complètement différente. Pour lui les paysages antiques de l’Egypte se parent de sépia alors que la vie débordante des villages africains arbore les couleurs vives de la gouache. Pour esquisser les mystères d’Angkor au Cambodge, il choisit la délicatesse poétique du fusain. Autant de techniques que de cultures différentes ; c’est ce qui fait d’André Maire un artiste à part, qui gagne à être connu.
On dit de lui qu’il est un peintre inclassable. Elève d’Emile Bernard dont il était aussi le gendre, André Maire (1898-1984) ne s’est jamais plié à aucune école ni à aucun mouvement. Tout au long de sa vie, son œuvre s’est inspirée de ses propres expériences et surtout de ses voyages.
De l’Indochine aux rives du Gange en passant par les temples d’Egypte et l’Afrique noire, l’artiste a parcouru le monde dans une quête perpétuelle du beau et de la différence. Loin de l’Orientalisme et de ses considérations colonialistes, André Maire a fait de l’"autre" son sujet de prédilection. A l’observation il préfère la rencontre et à l’imitation, l’imagination.
Une philosophie humaniste qui se retrouve dans son style. Selon le pays dans lequel il se trouve, sa manière de peindre est complètement différente. Pour lui les paysages antiques de l’Egypte se parent de sépia alors que la vie débordante des villages africains arbore les couleurs vives de la gouache. Pour esquisser les mystères d’Angkor au Cambodge, il choisit la délicatesse poétique du fusain. Autant de techniques que de cultures différentes ; c’est ce qui fait d’André Maire un artiste à part, qui gagne à être connu.
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