Pas de droits sur les chorégraphies pour les Clodettes
Le combat est perdu. Le jugement de la troisième chambre civile du tribunal de grande instance de Paris, rendu jeudi après-midi, constitue une nouvelle déception pour douze Clodettes se considérant lésées depuis des années.
Les anciennes danseuses de Claude François ont été déboutées de leur demande, soit 16.000 euros chacune ; un dédommagement pour leurs années passées au côté du chanteur. Elles avaient assigné en février 2012 la Spedidam (Société de perception et de diffusion des droits des artistes-interprètes), lassées de ne recevoir que 100 à 300 euros de droits annuels depuis 2010, alors que leurs chorégraphies sont régulièrement diffusées à la télévision.
"On se fait avoir "
Pour leur avocat, Maître Daniel Richard, ce combat n'aura cependant pas été vain : "Les Clodettes ont eu le courage de s'attaquer à un mastodonte financier qui gère des millions d'euros dans des conditions d'opacité qu'elles dénoncent ".
Peu avant l'audience, le 24 mai dernier, Lydia "Ketty" Naval avait expliqué : "On est toujours dans l'actualité et la Spedidam a collecté de l'argent avec la variété sans nous le reverser. On se fait avoir ".
Trente-cinq ans après la mort de Claude François, ses Clodettes se sentent aujourd'hui plus que jamais comme les mal aimées.
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