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"Oscar Wilde, l'impertinent absolu" : la rétrospective événement au Petit Palais

Jusqu'au 15 janvier 2017, le Petit Palais accueille une exposition-événement consacrée à l'écrivain et poète Oscar Wilde et intitulée "Oscar Wilde, l'impertinent absolu". Elle revient en détail sur la vie et l'oeuvre de l'Irlandais contraint à l'exil en France après avoir été condamné en Grande-Bretagne pour immoralité. Il devait y mourir en 1900 à l'âge de 46 ans et dans le plus grand dénuement.

franceinfo

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Publié le 31/10/2016 15:16 Mis à jour le 06/12/2016 06:30

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Napoléon Sarony (1821-1896), portrait d’Oscar Wilde n°15, 1882. (Détail)
(Bibliothèque du Congrès, Washington.) — Napoléon Sarony (1821-1896), portrait d’Oscar Wilde n°15, 1882. (Détail) (Bibliothèque du Congrès, Washington.)

Oscar Wilde n'avait jamais à ce jour été le sujet d'une telle exposition en France. "Oscar Wilde, l'impertinent absolu" que l'on peut visiter jusqu'au 15 janvier 2017 au Petit Palais embrasse toute la vie et toute l'oeuvre de cet écrivain irlandais majeur.

Esthète, dandy, provocateur, père de famille et homosexuel, Oscar Wilde avait été contraint à l'exil après une condamnation en Grande-Bretagne pour immoralité. Francophone et francophile, réfugié à Paris, il fréquente le milieu artistique mais finit ruiné et meurt en 1900 dans le dénuement. La dernière partie de son oeuvre, très sombre, est inspirée par son expérience carcérale. Son opus majeur reste "Le portrait de Dorian Gray". Son seul roman, à la fois fantastique et philosophique, évoque la morale, la beauté, l'esthétisme et la tyrannie de l'hédonisme.

Reportage : J. Mirande / G. Bezou / M. Chekkoumy / M. Susini

Une exposition unique

Des photographies, des dessins, des objets ayant appartenu à Oscar Wilde, des tableaux, des vêtements, plus de deux cents pièces collectées dans le monde entier composent cette exposition exceptionnelle. Certaines d'entre elles n'ont encore jamais été montrées au public. Toutes ces pièces proviennent de divers musées mais aussi de collections privées et ne seront sans doute jamais plus réunies à une telle échelle.