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A Dijon, terre natale de Gustave Eiffel, une exposition retrace le parcours de l'ingénieur si illustre et si méconnu

Jusqu’au 15 octobre 2023, l’association "Eiffel né à Dijon" revient sur les pas de Gustave Eiffel. L’exposition, organisée pour le centenaire de sa disparition, raconte des facettes ignorées de sa personnalité, et notamment sa forte attirance pour la science.
Article rédigé par Inas Hamou Aldja
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2 min
L’exposition "Gustave Eiffel : savoir fer et maîtrise de l’air" au Cellier de Clairvaux à Dijon, jusqu’au 15 octobre 2023. (T. Chammah, R. Augier, L. Clerc)

Il est impossible de ne pas connaître au moins une de ses créations : la Tour Eiffel. Le monument parmi les plus célèbres au monde porte son nom et attire plus de 5 millions de visiteurs chaque année. Mais son talent ne s’arrête pas à la Dame en fer. L'ossature de la statue de la liberté, la passerelle de Saint-Jean de Bordeaux, le viaduc de Garabit : Gustave Eiffel a participé à la création de nombreuses bâtisses métalliques. Mais derrière le génie de l’ingénierie, il y a aussi un scientifique insoupçonné. 

C'est le centenaire de la mort de Gustave Eiffel, né à Dijon. Une exposition retrace sa vie, jusqu'au 15 octobre, au cellier de Clairvaux. (T. Chammah, R. Augier, L. Clerc)

Poste de communication par télégraphe optique

L’exposition au cellier de Clairvaux s'organise à travers deux parties temporelles, "Savoir fer" et "Maîtrise de l’air". Si la première étape revient sur sa vie professionnelle en tant qu’entrepreneur, la seconde détaille toutes ses phases de recherches scientifiques. Elle aborde des domaines tels que la météo, la résistance de l’air, ou encore l’aéronautique. Sa vie privée et professionnelle est dépeinte en 24 panneaux thématiques et chronologiques.

2023 marque le centenaire de la mort de Gustave Bonickhausen, né à Dijon. Plus connu, c'est vrai, sous le nom de Gustave Eiffel. Une exposition y retrace sa vie, jusqu'au 15 octobre, au cellier de Clairvaux. L'occasion de rappeler que sa carrière ne se limite pas à la Tour qui porte son nom.
A la fois illustre... et méconnu 2023 marque le centenaire de la mort de Gustave Bonickhausen, né à Dijon. Plus connu, c'est vrai, sous le nom de Gustave Eiffel. Une exposition y retrace sa vie, jusqu'au 15 octobre, au cellier de Clairvaux. L'occasion de rappeler que sa carrière ne se limite pas à la Tour qui porte son nom. (T. Chammah, R. Augier, L. Clerc)

Au détour de l'exposition, son appétence pour la science s'impose. "Je découvre un grand homme, un ingénieur qui avait beaucoup de talent et j’apprends qu’il n’était pas qu'ingénieur", raconte une visiteuse. Même dans ses inventions métallurgiques, le créateur savait mettre la science à profit. Au départ, la Tour Eiffel, construite en fer puddlé spécialement pour l’Exposition Universelle de 1889, devait être détruite au bout de 20 ans. Pour la préserver de la destruction, Gustave Eiffel a eu l’ingénieuse idée de lui trouver une utilité scientifique. Du haut de ses 330m2, la tour a eu une vocation : devenir un poste d’observation stratégique. On y étudie la météorologie et l’astronomie. Elle est aussi un poste de communication par télégraphe optique, un phare pour l’éclairage électrique et une soufflerie. 

« Ce sera pour tous un observatoire et un laboratoire tel qu’il n’en aura jamais été mis d’analogue à la disposition de la science. »

Gustave Eiffel

Plus tard, Gustave Eiffel se réserva même un bureau au troisième étage pour y faire des observations d’astronomie et de physiologie. L’exposition est l’occasion d’en découvrir plus sur cet homme de fer et de science. Autant doué en affaire qu’en matière de métallurgie et d’air.

Jusqu’au 15 octobre 2023, l’exposition "Gustave Eiffel : savoir fer et maîtrise de l’air" au Cellier de Clairvaux - 27 boulevard de la Trémouille, 21000 Dijon. L’entrée est gratuite.

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