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les arts numériques
Sélest'Art, la biennale d'art contemporain de Sélestat dédiée aux arts numériques cette année a investi l'ancienne usine Dromson jusqu'au 6 décembre. L'occasion est double : mettre en lumière un bâtiment emblématique qui a marqué l'activité économique de la ville tout en en l'associant aux technologies de l'ère numérique.
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Pour cette 21e édition, Sélest'Art renoue avec ses traditions en s'installant dans une usine désaffectée. L'objectif et de relier l'art numérique au territoire pour permettre l'exploration de bâtiments désertés et révélés cette fois à travers un dispositif lumineux et sonore.
C'est naturellement à l'intérieur de l'usine Dromson, ancienne fabrique de machines agricoles qui jadis a contribué au dynamisme économique de Sélestat, que les oeuvres et installations ont pris leurs quartiers. Et pour réactiver ce lieu emblématique, Thierry Danet, directeur artistique de la Biennale, a fait appel à différents acteurs artistiques. Plasticiens, peintres, photographes, architectes, graphistes, dessinateurs ont laissé place à leurs créations, in situ, permettant un dialogue avec l'architecture des lieux, permettant un nouveau regard qui reconsidère le bâtiment comme une oeuvre d'art à part entière.
Reportage : M. Schmitt / C. Laemmel / D. Morque
Reportage : M. Schmitt / C. Laemmel / D. Morque
Le public est invité à une immersion totale dans un espace entièrement redimensionné par des projections vidéo et nouvellement sculpté par la lumière et le son. A l'instar de "Motor", cette oeuvre in situ, mécanique et spectaculaire imaginée par le collectif 1024 Architecture. Elle amène le spectateur à éprouver physiquement la mémoire du lieu, à se laisser aller à une rêverie mécanique et architecturale. L'artiste peintre Mathieu Wernert, lui, intervient sur les murs par la peinture, de façon répétitive, comme des productions en série, rappelant que l'homme peut aussi devenir une machine.
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