Cet article date de plus d'un an.

Le festival normand Les Boréales célèbre l'Islande et ses paysages à Caen et à Saint-Aubin-sur-Mer

Le festival Les Boréales, consacré aux cultures nordiques, a lieu jusqu'au dimanche 26 novembre à Caen et dans toute la Normandie. Cette 31e édition est dédiée à l'Islande, avec deux expositions de photographie qui captent un peu de l'âme de cette île fascinante.
Article rédigé par Léna Thobie-Gorce
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Dans l'exposition "Sveit, l'âme de l'Islande", le photographe Bruno Compagnon explore les rites ruraux de l'île. (France 3 Normandie : S. Daniel / S. Lemaire / H. Jacques / E. Desrame)

Depuis 1992, le festival Les Boréales consolide les liens tissés depuis des siècles entre les pays nordiques et la Normandie. À l’origine, le festival était exclusivement littéraire, mais l’événement s’est très rapidement élargi aux autres arts et propose désormais à la fois du théâtre, de la danse, de la musique, du cinéma, du cirque et des expositions. Cette année, le festival se déroule du 15 au 26 novembre 2023.

Festival Les Boréales
Festival Les Boréales Festival Les Boréales (France 3 Normandie S. Daniel / S. Lemaire / H. Jacques / E. Desrame)

Parmi les expositions proposées, Sveit, l'âme de l'Islande du photographe Bruno Compagnon à Caen, explore les paysages ruraux de l'île. "Sveit" est un terme administratif islandais qui désigne la campagne. Passionné par le monde rural, Bruno Compagnon a observé au fil de ses voyages l'évolution du monde agricole islandais, ses bouleversements et ses rituels.

"Les fermes sont de moins en moins nombreuses, comme chez nous en France, elles se concentrent de plus en plus. Et ce qui m'intéressait, c'était la solidarité des éleveurs. Vu la nature qui est tellement austère, ils n'ont pas vraiment le choix que de s'entraider", explique-t-il. 

Deux visions différentes et complémentaires de l'Islande

Avec ses photographies en noir et blanc, Bruno Compagnon a également souhaité raconter les traditions rurales de l'Islande. "Vers le mois de septembre, ils vont récupérer tous les animaux qu'ils ont lâchés dans la nature au printemps. Ils partent dans les hautes terres pour chercher les moutons. C'est là qu'on voit l'entraide. C'est une sorte de rite initiatique. On n'a pas le droit d'y participer avant l'âge de 14 ans. Une fois qu'on y a participé, on peut passer à l'âge adulte", relate le photographe.

L'exposition "Architextures" de Yann Couëdel est à voir à La Halle de Saint-Aubin-sur-Mer jusqu'au 31 décembre 2023. (France 3 Normandie : S. Daniel / S. Lemaire / H. Jacques / E. Desrame)

À quelques kilomètres de Caen, sur la côte, une seconde exposition ("Islande architexture") à la halle de Saint-Aubin-sur-Mer, complète la première. Des paysages en couleur, certains immortalisés grâce à des drones, par l'artiste Yann Couëdel. Ce dernier a également créé des vues étonnantes en 3D en faisant du découpage et du collage.

Ce samedi 25 novembre a également lieu dans le cadre du festival, une projection en avant-première du film King's Land avec Mads Mikkelsen, qui retrace un épisode de l’Histoire danoise méconnue.

"Sveit, l'âme de l'Islande" de Bruno Compagnon. Bibliothèque A. de Tocqueville, à Caen jusqu'au 7 janvier 2024. 

"Islande architexture" de Yann Couëdel. Halle de Saint-Aubin-sur-Mer jusqu'au 31 décembre 2023. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.