L'ultime égérie de Pablo Picasso dans une exposition intime et inédite
Dans la lignée de ses grandes expositions monographiques consacrées aux artistes emblématiques des XXe et XXIe siècles, le Fonds Hélène et Edouard Leclerc avait à cœur de mettre en lumière les œuvres peu connues de Pablo Picasso. La dernière peinture de l’artiste, présente dans son atelier personnel lors de sa mort, est notamment présente. Une plongée inédite dans le monde très singulier de Pablo Picasso.
Reportage : M. Le Morvan / I. Frohberg / S. Secret
Jacqueline Roque, dernière muse de Pablo Picasso
On sait l’importance qu’ont eu les femmes dans la vie de Pablo Picasso. Les femmes, la féminité, la nudité sont autant de sources d’inspiration. Toujours ses amours l’ont inspiré, donnant souvent vie à de remarquables portraits.Il y a évidemment un personnage central, c’est Jacqueline Picasso, une femme qui a servi de modèle pour 150, 160 portraits
Michel-Edouard Leclerc, Président du Fonds Hélène et Edouard Leclerc C’est en 1952 que Pablo Picasso rencontre Jacqueline Roque. Dès 1954 ils emménagement ensemble et se marient quelques années plus tard dans le sud-est de la France. Véritable égérie de l’artiste, elle le suivra durant ses 20 dernières années. Dans sa vie comme dans son œuvre, elle a eu une place bien particulière pour lui. A sa mort, c’est naturellement qu’il lui a légué une partie importante de son œuvre.
Ce sont « deux histoires d’amour » que relate cette exposition : la peinture et les femmes. Si Jacqueline Picasso a été centrale dans l'oeuvre de son mari, d'autres amours ont également marqué sa vie d'artiste. C'est bien auprès des femmes qu’il puisera ses plus grandes inspirations.
Ses amours, son Espagne natale
Pour mon malheur, et ma joie peut-être, je place les choses selon mes amours
Pablo Picasso - en 1935, lors d'une conversation avec l'éditeur Christian Zervos reproduite dans sa revue Cahiers d'art Toute sa carrière, l’enfant de Malaga n’a cessé d’emprunter à l’Espagne, son pays natal, des motifs majeurs de son œuvre. Ainsi, la « Corrida » et ses célèbres « matador » ont été à de nombreuses reprises mis en scène par l’artiste franco-espagnol. Peint à la fin de sa vie, son toréro constitue une véritable apogée de son oeuvre.
Il y a un travail extraordinaire sur la composition, comme toujours chez lui, mais aussi sur les accords chromatiques qui sont absolument magnifiques
Jean-Louis Andral, commissaire de l'exposition Une exposition à découvrir jusqu’au 1er novembre.
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