Jérôme Bosch : 500 ans après sa mort, les Pays-Bas lui rendent hommage
Une exceptionnelle rétrospective de Jérôme Bosch, le “Faiseur de diables” est organisée à Bois-le-Duc aux Pays-Bas. Le peintre est à cette occasion le choix du 20h.
Un monstre au casque menaçant, des hommes cernés d'oiseaux gigantesques, deux oreilles séparées par un couteau. On pourrait y voir de la bande dessinée, du dessin animé. Et pourtant toutes ces images sont extraites d'une même œuvre très ancienne : le jardin des délices signé Jérôme Bosch. Un artiste disparu il y a tout juste cinq siècles. Alors pourquoi son œuvre a-t-elle traversé le temps sans prendre une ride ? C'est le choix du 20h.
Ses motifs ont inspiré les plus grands noms de la peinture
Jérôme Bosch c'est un homme originaire de Bois-le-Duc aux Pays-Bas. Aujourd'hui, presque toute son œuvre y fait son grand retour. Une vingtaine de grands tableaux comme le triptyque Le jugement dernier: 1m60 de large pour plus d'un mètre de haut. "Le rouge de l'enfer, le bleu du ciel, ce qui saute aux yeux dans toutes les peintures de Bosch, c'est l'explosion des couleurs, des lumières", explique Yohann Relat. Avec des démons de l'enfer, Jérôme Bosch cherche à terrifier le spectateur. Ses symboles de poisson à forme humaine ou homme à tête de lion ont inspiré les plus grands noms de la peinture. On parle de Magritte, Dali ou encore Miro. 500 ans après sa mort, Jérome Bosch n'a pas fini de nous surprendre et de nous intriguer.
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