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Gildas Flahaut : marin, peintre, voyageur
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On entre une première fois dans un tableau. Le cadre est magnifique. Nous sommes à la Trinité-sur-Mer dans le Morbihan, au beau milieu d'un chantier ostréicole. Dans un hangar, une exposition, jusqu'au 16 août 2009 : celle des oeuvres de Gildas Flahaut.
La terre se dérobe sous ses pieds. L'élément vital de Gildas Flahaut, c'est la mer. Ses outils fétiches sont les crayons et les pinceaux. Le Breton a fait sa première traversée de l'Atlantique en équipage à l'âge de 18 ans. Il a parcouru les mers du monde dans la foulée. Et puis un jour, il a été embauché comme matelot et peintre d'expédition, pour un périple d'un an dans l'Antarctique avec Jean-Louis Etienne. Virus des voyages, virus de la mer, à jamais. Il embarque à bord d'un voilier, et réalise son premier carnet de voyage : "Je me souviens, du Cap Horn à Valaparaiso". Avec la navigatrice Isabelle Autissier, il part aux îles Kerguelen. Les deux aventuriers ramènent les carnets tempête. Un jour, sur un coup de tête, Gildas Flahaut se sent appelé par l'Afrique. Il part au Mali pour deux mois, s'installe dans un village sur la rive du fleuve Niger. Il dépeint le quotidien, et revient avec un autre livre. Quand il n'est pas en mer, ou sur de lointaines terres, Gildas Flahaut continue à raconter des histoires, dans ses toiles, ses poèmes ou ses sculptures.
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