FIAC 2008 : les marchands d’art confiants, en dépit de la crise financière
C’est le grand rendez-vous annuel de l’art contemporain en France. La Fiac débute aujourd’hui à Paris. Pendant quatre jours, les galeristes vont tenter d’appâter les collectionneurs et s’apprêtent à mesurer la portée de la crise financière sur le marché de l’art.
Pour la troisième fois, la manifestation parisienne se divise entre le Grand Palais et sa nef où se concentrent les galeries les plus prestigieuses et les tentes de la Cour Carrée du Louvre, dévolues à l’art contemporain plus émergent.
Sur les stands du Grand Palais, le collectionneur peut trouver des Picasso, Basquiat, Warhol ou autre Joan Mitchell (voir notre diaporama). Le tout pour des centaines voire des millions d’euros, que débourseront –ou non- les acheteurs.
Martin Bethenot, le commissaire général de la FIAC, est optimiste : “L’offre est là, la demande est là
Pour Stéphane Custot qui expose pour le première fois à la Fiac, il est vrai que “les marchands vendent moins”, mais ce n’est en rien comparable à la crise de 1990 quand le marché s’est effondré :
Alors pour attirer le plus de visiteurs possibles et attiser l’appétit des collectionneurs potentiels, la Fiac multiplie cette année les événements parallèles : installation d’une vingtaine de sculptures dans le Jardin des Tuileries, performances, tables rondes.
Elsa Nathan
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