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Douze expositions à voir à Paris pour les fêtes
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié le 14/12/2015 17:30
Mis à jour le 06/12/2016 06:30
Andy Warhol et Anselm Kiefer sont au programme des expositions à voir à Paris au moment des fêtes. Un programme éclectique avec aussi les femmes photographes, la série en photographie, l'art du Sepik, l'Egypte ancienne, Wifredo Lam ou Fragonard.
A gauche © Photo : Centre Pompidou, Philippe Migeat © Adagp, Paris 2015 - A droite © RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski
Le Musée d'art moderne de la Ville de Paris expose pour la première fois en Europe les "Shadows" d'Andy Warhol, une série hallucinante de 102 toiles sérigraphiées comportant seulement deux motifs qui se répètent sur 130 mètres linéaires. Elle est accompagnée de quelques autres séries pour faire comprendre la démarche d'un artiste touche-à-tout et subversif. Une exposition qui se veut fidèle aux modes d'accrochage souvent expérimentaux de Warhol. Jusqu'au 7 février 2016. Ici, Andy Warhol devant le "Cow Wallpaper", 1965
(Steve Schapiro/Corbis © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / ADAGP, Paris 2015 )
150 œuvres de l'artiste allemand, grandes peintures, installations monumentales, œuvres sur papier, et des "vitrines" réalisées spécialement pour cette rétrospective d'une œuvre qui se nourrit à la poésie, à la philosophie et à la Kabbale. Au Centre Pompidou du 16 décembre 2015 au 18 avril 2016. Pendant qu'il réfléchissait à cette grande exposition, Anselm Kiefer a voulu montrer ses livres, un aspect plus intime de son travail. La BNF présente ces pièces uniques qui ressemblent à des sculptures et abordent tous les thèmes de son oeuvre. Du 20 octobre 2015 au 7 février 2016. Ici, "Siegfried oublie Brunehilde", 1975
(MKM Museum Küppersmühle für Moderne Kunst, Duisbourg, Ströher Collection, Photo : © Olaf Bergmann Witten)
Sepik, c'est le nom d'un long fleuve de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le moindre objet usuel des habitants de ses rives est un chef-d'œuvre. Leurs arts fabuleux, qui font constamment référence aux ancêtres, figures centrales de leur culture, sont à découvrir dans une grande exposition au musée du Quai Branly, qui leur consacre la première grande exposition en France. Jusqu'au 31 janvier 2016. Ici, Statuelle aux genoux fléchis, les bras croisés sur le ventre figurant un ancêtre du clan, milieu du XXe, East Sepik
(Musée du Quai Branly, photo Thierry Ollivier, Michel Urtado)
Qui a peur des femmes photographes ? C'est le titre d'une double exposition, au Musée d'Orsay et au Musée de l'Orangerie à Paris, qui veut montrer que la photographie n'est pas une affaire d'hommes, que les femmes y ont eu toute leur place depuis les débuts, au milieu du XIXe siècle, qu'elles en ont investi tous les domaines, en offrant souvent un regard original (jusqu'au 24 janvier 2016). Ruth Bernhard, Embryo, 1934, Keith de Lellis Gallery, New York
(Photo courtesy of the Keith de Lellis Gallery, New York)
Une grande rétrospective de Wifredo Lam, des années 1930 aux années 1970, pour replacer l'œuvre de l'artiste cubain dans l'histoire internationale de l'art moderne. 400 œuvres, depuis ses premières années cubaines et son séjour en Espagne aux gravures des années 1960 et 1970 en passant par les œuvres du "Retour au pays natal". Au Centre Pompidou jusqu'au 15 février 2016. Ici, Le Réveil, collection particulière
(Photo : Centre Pompidou, Philippe. Migeat © Adagp Paris 2015)
Travailleuses des maisons closes, ouvrières qui ont besoin d'arrondir leurs fins de mois, artistes ou demi-mondaines : nombreuses sont les femmes qui se prostituent à Paris, à la fin du XIXe siècle. Ces figures ont fasciné les artistes. Le Musée d'Orsay leur consacre une exposition un peu pléthorique et inégale mais dont il ne faudrait pas se priver car à côté d'œuvres anecdotiques, on y voit des tas de chef-d'œuvre de Manet, Degas, Munch, Toulouse-Lautrec, Picasso, Derain. Jusqu'au 17 janvier 2016. Ici, Edouard Manet, "Olympia", 1863, Paris, Musée d'Orsay
(© Musée d'Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt)
Un peu plus d'un an après l'exposition d'Arles, la Maison rouge expose une sélection de la collection d'Artur Walther, riche en œuvres africaines et asiatiques et axée sur l'aspect sériel de la photographie. Une exposition dense et frappante (jusqu'au 17 janvier 2016). Ici, Zhang Huan, "Skin" (20 autoportraits), 1997
(Shang Huan, Courtesy The Walther Collection and Pace Gallery)
Osiris, un des dieux les plus importants du panthéon égyptien, est la vedette d'une grande exposition à l'Institut du monde arabe. Tué par son frère Seth, démembré et rendu à la vie par Isis, sa sœur-épouse, il est devenu le maître de l'au-delà. 250 pièces magnifiques des cités englouties de Thônis-Héracléion et de Canope, remontées au jour récemment. Jusqu'au 31 janvier 2016. Ici, pectoral de la 22e dynastie, trouvé à Tanis. Musée égyptien du Caire
(Giddio / Hilti Foundation)
Agnès Varda voyage à Cuba en 1962-63, un moment où la révolution attire la sympathie de nombreux artistes et intellectuels. Elle y fait des photos dont elle veut tirer un film qui rende compte de l'effervescence dans l'île, mélange de révolution et de cha-cha-cha. Ses images, où elle a su insuffler le rythme qui fait vibrer le pays, sont exposées au Centre Pompidou (jusqu'au 1er février 2016). Ici, Agnès Varda, Cuba, six photos de la série "Benny Moré", 1963, Collection Centre Pompidou, Paris, MNAM-CCI
(Centre Pompidou, MNAM-CCI / Georges Meguerditchian / Dist RMN-GP © Agnès Varda)
Une exposition qui revient sur la confrontation menée par les artistes contemporains avec l'œuvre de Pablo Picasso depuis les années 1960 et sur les étapes de la formation du mythe associé à son nom. A ses grandes phases stylistiques et à certaines œuvres comme "Les Demoiselles d'Avignon" et "Guernica" répondent des œuvres de David Hockney, Jasper Johns, Roy Lichtenstein, Andy Warhol, Jean Michel Basquiat ou Jeff Koons, Miquel Barceló, Georg Baselitz, Niki de Saint Phalle, Erró ou Jean-Luc Godard. Au Grand Palais, du 7 octobre 2015 au 29 février 2016. Ici, Chéri Samba, Picasso, 2000, collection particulière
(Chéri Samba)
L'œuvre du peintre français au prisme de la thématique amoureuse. Plus de 80 œuvres, peintures, dessins et illustrations (notamment des "Contes" de La Fontaine) de Fragonard et de ses contemporains du XVIIIe, siècle de la séduction et de l'intrigue amoureuse, selon les frères Goncourt. Toutes les variations du sentiment amoureux, de la galanterie et du libertinage à la recherche d'une nouvelle éthique amoureuse. Au Musée du Luxembourg. Jusqu'au 24 janvier 2016. Ici, Jean-Honoré Fragonard, "Le Verrou", vers 1777-78, Paris, musée du Louvre, département des peintures
(Photo Rmn-Grand Palais (musée du Louvre) / Daniel Arnaudet)
La Fondation Cartier a prolongé de près de deux mois son exposition sur 90 ans d'art du Congo. Alors si vous ne l'avez pas vue, il est juste encore temps. Si l'on connaît quelques noms, Chéri Samba, Jean Depara, on ignore souvent tout de la diversité de l'art congolais, en lien avec la société, plein d'humour, nourri de l'énergie et des couleurs de Kinshasa. Une invitation au voyage, pour en découvrir davantage. Jusqu'au 10 janvier 2016. Ici, Moke, "Kin Oyé", 1983, collection privée, Paris
(Moke - Photo © André Morin)
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