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Biennale du Design : à St Etienne, le mobilier urbain au "Banc d’essai"
C’est désormais une habitude à Saint-Etienne. Tous les deux ans, à l’occasion de la Biennale du Design, les créateurs de mobilier urbain ont la possibilité de tester leurs nouveaux prototypes grandeur nature. Dans les rues de la capitale ligérienne, une vingtaine de projets sont ainsi présentés aux habitants qui valident, ou pas, les propositions.
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Reportage : C. Exbrayat / D. Lucie / S. Loeb / P. Gagnaire
Côté pile, c’est un cendrier et une poubelle. Côté face c’est une œuvre d’art. "Street Act" des designers Didier Epain et Raphaël Martin, est l’un des prototypes mis au "Banc d’essai" pendant un mois à Saint-Etienne. Cette opération, dont c’est la troisième édition, permet un retour sur expérience immédiat de la part du public. Des bancs, des tables, mais aussi des services urbains sont testés grandeur nature pendant la durée de la Biennale. Au terme de l’opération, les habitants votent sur le site internet de l’événement.
Une opportunité incroyable dont a pu profiter la Tôlerie Forézienne. Lors de l’édition 2017 de l’opération, la PME de la Loire a réalisé deux des projets plébiscités par le public : "Le plus petit gradin du monde" imaginé par Jean Couvreur et "Banki" du designer Gharib M’Zouri.
Cette année, l’entreprise présente pas moins de quatre projets dont un étonnant banc mille-pattes éclairé par un réverbère solaire auto rechargeable.
Depuis la dernière Biennale, onze des vingt prototypes mis au "Banc d’essai" ont suscité l’intérêt de villes comme Lyon, Paris et même New York.
Côté pile, c’est un cendrier et une poubelle. Côté face c’est une œuvre d’art. "Street Act" des designers Didier Epain et Raphaël Martin, est l’un des prototypes mis au "Banc d’essai" pendant un mois à Saint-Etienne. Cette opération, dont c’est la troisième édition, permet un retour sur expérience immédiat de la part du public. Des bancs, des tables, mais aussi des services urbains sont testés grandeur nature pendant la durée de la Biennale. Au terme de l’opération, les habitants votent sur le site internet de l’événement.
Crash-test en direct
"Dans les entreprises, il y a un banc d’essai pour tester l’objet, avec des machines qui vont appuyer dessus pour tester la solidité. Là en fait, on fait le crash-test en direct », explique Nathalie Arnould responsable du projet à la Cité du Design de Saint-Etienne. L’aspect esthétique et pratique, le confort, la sécurité… ici ce sont les principaux intéressés, les habitants eux-mêmes qui donnent leur avis sur des projets choisis cette année pour leur côté convivial. Un showroom exceptionnel pour les entreprises qui, avant de passer à la phase industrielle, disposent ainsi de milliers de testeurs bénévoles.Une opportunité incroyable dont a pu profiter la Tôlerie Forézienne. Lors de l’édition 2017 de l’opération, la PME de la Loire a réalisé deux des projets plébiscités par le public : "Le plus petit gradin du monde" imaginé par Jean Couvreur et "Banki" du designer Gharib M’Zouri.
Cette année, l’entreprise présente pas moins de quatre projets dont un étonnant banc mille-pattes éclairé par un réverbère solaire auto rechargeable.
Depuis la dernière Biennale, onze des vingt prototypes mis au "Banc d’essai" ont suscité l’intérêt de villes comme Lyon, Paris et même New York.
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