Des tags au Grand Palais
Loin de leur image de vandales du mobilier urbain, 150 artistes taggers investissent jusqu'au 26 avril à Paris, le Grand Palais, une institution de la culture française.
Il s'agit au plan international de la première exposition d'importance consacrée à l'art du graffiti depuis une dizaine d'années. On découvre des toiles de même format réalisées selon un thème unique par soixante pionniers américains, mais aussi des pointures mondiales et de nombreux Français, tous styles confondus.
"Commandés" pour cet évènement, les tags sont pourtant l'expression d'un acte rebelle. Inventé il y a une quarantaine d'années dans les quartiers chauds des grandes villes d'Amérique du Nord et relayé dans les années 80 par la culture hip-hop, l'art du graffiti est né de démarches individuelles, notamment celle de Taki 183, considéré comme le père de tous les graffeurs. A la fin des années 60 et dans les années 70, ce coursier new yorkais qui habitait la 183ème rue dans le Bronx écrivait son surnom au marqueur, un peu partout dans la ville.
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Rammelzee
Alain Dominique Gallizia
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