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Chloé et Philippe Mons : l'Inde pour passion au LaM de Villeneuve d'Ascq
Corps subtils, c’est une exposition au LaM de Villeneuve-d'Ascq jusqu’au 30 octobre. Elle regroupe 500 œuvres, de l’art brut et de l’art indien issues de la collection du psychiatre et collectionneur d’art Philippe Mons. Une passion partagée avec sa fille, la chanteuse Chloé Mons. La veuve d’Alain Bashung sort le 28 octobre un nouvel album, « Soon », très inspiré par les sonorités indiennes.
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Temps de lecture : 3min
Reportage : Laura Levy, Sébastien Gurak
Philippe Mons avait dix-neuf ans quand il a acheté sa première œuvre d’art brut dans un atelier d’ergothérapie de l’hôpital psychiatrique d’Armentières. Ce psychiatre de formation, aujourd’hui installé à Saint-André dans le Nord, a étudié la pratique artistique de ses patients, en faisant même sa thèse de doctorat. Dans les années 70, il a organisé plusieurs événements autour d’œuvres réalisés par des malades mentaux. Sa passion pour l’art se concrétisera en 1970 avec l’ouverture d’une première galerie d’art puis une autre en 1995 à Saint-André baptisée « Zone de confusion ».
Mais Philippe Mons a une autre vie dont l’épicentre est le yoga. Une pratique découverte en 1979 au seuil de la quarantaine et qui va devenir son autre grande passion. A tel point qu'en 1981, il ouvre son premier centre de yoga à Saint-André. L’étude de cette discipline le conduira à partir chaque année en Inde et de ces voyages naîtra sa passion pour l’art indien. Son âme de collectionneur le pousse à acquérir des œuvres traditionnelles et religieuses, notamment tournées vers l’art tantrique.
Une passion partagée
Philippe Mons a réussi à transmettre sa passion de l’Inde à sa fille Chloé, née en 1971 à Lille, quelques années avant la découverte par son père du yoga et de la culture indienne. Une culture qui transparaît dans « Soon », son quatrième album solo qui sort le 28 octobre.
Son précédent opus, « Walking » avait été enregistré en 2010 à Kingston et était largement influencé par l’Afrique. Cette fois, la blonde rockeuse est allée en Inde avec son complice Yann Péchin pour réaliser cet album auquel le percussionniste Prabhu Edouard, un virtuose franco-indien de tabla, a participé. Un projet passionnant mais difficile, retranscrit dans un documentaire intitulé "Mysore Express" qui raconte la genèse de l’album, jusqu’au bout contrariée. Selon le site Facebook de Chloé Mons, les bandes originales de l’album sont en effet restées bloquées en Inde. La chanteuse l’a réenregistré aussi fidèlement que possible une fois revenue en France. Elle le défendra sur la scène du Zèbre le 8 novembre à Paris. "Corps subtils, une traversée des collections d'art brut et d'art indien" de Philippe Mons jusqu'au 30 octobre au musée d'art moderne (LAM) à Villeneuve-d'Ascq - Ouvert de 10h à 18h du mardi au dimanche - Tarifs de 5 à 7 euros
Philippe Mons a réussi à transmettre sa passion de l’Inde à sa fille Chloé, née en 1971 à Lille, quelques années avant la découverte par son père du yoga et de la culture indienne. Une culture qui transparaît dans « Soon », son quatrième album solo qui sort le 28 octobre.
Son précédent opus, « Walking » avait été enregistré en 2010 à Kingston et était largement influencé par l’Afrique. Cette fois, la blonde rockeuse est allée en Inde avec son complice Yann Péchin pour réaliser cet album auquel le percussionniste Prabhu Edouard, un virtuose franco-indien de tabla, a participé. Un projet passionnant mais difficile, retranscrit dans un documentaire intitulé "Mysore Express" qui raconte la genèse de l’album, jusqu’au bout contrariée. Selon le site Facebook de Chloé Mons, les bandes originales de l’album sont en effet restées bloquées en Inde. La chanteuse l’a réenregistré aussi fidèlement que possible une fois revenue en France. Elle le défendra sur la scène du Zèbre le 8 novembre à Paris. "Corps subtils, une traversée des collections d'art brut et d'art indien" de Philippe Mons jusqu'au 30 octobre au musée d'art moderne (LAM) à Villeneuve-d'Ascq - Ouvert de 10h à 18h du mardi au dimanche - Tarifs de 5 à 7 euros
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