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Ces personnalités qui ont dit "non merci" à la Légion d'honneur

George Brassens, Jean-Paul Sartre, Bourvil, l'Abbé Pierre ou encore Simone de Beauvoir... font partie des personnalités qui ont dit "non merci" à la légion d'honneur. Tour d'horizon de ceux qui avant Thomas Piketty, ont refusé le prestigieux ruban rouge.
Article rédigé par Anne Elizabeth Philibert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
George Brassens a écrit une chanson sur la Légion d'honneur
 (AFP)

Refuser la légion d'honneur est un acte politique pour certains, pour d'autres, c'est une façon de rester un homme libre, comme l'affirme le dessinateur Jacques Tardy. Bien avant l'économiste Thomas Piketty, nombreux sont les chanteurs, comédiens, hommes politiques ou écrivains à avoir refusé la Légion d'honneur, récompense pourtant très convoitée. Si l'humoriste Coluche n'est pas cité dans le reportage ci-dessous, le fondateur des restaurants du coeur avait lui aussi refusé la distinction avec son humour et franc-parler habituel en déclarant "Si on voulait me donner la Légion d'honneur, j'irais la chercher en slip pour qu'ils ne sachent pas où la mettre !". 


Reportage : Patricia Issa 


Chaque année, entre 3000 et 5000 personnes sont décorées de la Légion d'honneur. La précieuse distinction a été instaurée par Napoléon en 1802. Et contrairement aux idées reçues, on ne peut pas en faire soi-même la demande. C'est une tierce personne qui doit proposer votre nom. Un ministre par exemple, sur proposition du préfet, d'élus ou d'association ou de 50 citoyens. Tout citoyen français sans casier judiciaire ayant fait preuve de mérites éminents au service de la nation, à titre militaire ou à titre civil peut en bénéficier. Il faut cependant avoir au minimum 20 ans d'activité pour la recevoir.

Tout citoyen peut proposer pour une première nomination dans la Légion d’honneur ou l’ordre national du Mérite une personne qu’il juge digne de ces distinctions.Il doit rassembler des éléments biographiques et 50 signatures de citoyens majeurs recueillies au sein du département de résidence de la personne proposée.

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