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Pour la Saint-Valentin, Banksy crée une œuvre contre les violences conjugales à Margate, sur la côte anglaise

Il y a trois ans, pour la Saint-Valentin, le mystérieux street-artiste faisait tirer une petite fille sur un bouquet de fleurs. Cette année Banksy représente une femme apparemment victime de violences conjugales.
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1 min
Un couple se fait photographier le jour de la Saint-Valentin à côté de la dernière œuvre de Banksy, à Margate, dans le sud-est de l'Angleterre (14 février 2023) (WILLIAM EDWARDS / AFP)

L'artiste de rue Banksy a dévoilé mardi 14 février, jour de la Saint-Valentin, une œuvre qui semble mettre en avant le thème des violences conjugales, peinte sur le mur d'un bâtiment de la station balnéaire de Margate, dans le sud-est de l'Angleterre. 

Sur ce mur de Margate, on voit une femme au foyer au look des années 1950 ou 1960, un œil au beurre noir et une dent cassée, tandis que les jambes d'un homme dépassent d'un vieux congélateur, bien réel, posé à terre.

L'œuvre intitulée Valentine's Day Mascara a été revendiquée par l'artiste sur son compte Instagram le 14 février, jour considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux. Plusieurs internautes ont identifié le lieu où l'œuvre a été réalisée, dans la petite ville côtière de Margate dans le Kent, où l'AFP a constaté sa présence.

Il y a trois ans, une petite fille tirait sur un bouquet de fleurs

Il y a trois ans le mystérieux artiste originaire de Bristol, qui travaille sous pseudonyme, avait déjà peint une œuvre pour la Saint-Valentin : une petite fille tirait avec une catapulte sur un bouquet de fleurs rouges.

Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, Banksy, dont les œuvres battent régulièrement des records aux enchères, a apporté son soutien aux Ukrainiens. Il a mis en vente en janvier 50 sérigraphies destinées à recueillir des fonds au profit des civils. Et il a posté mi-novembre sur son compte Instagram une vidéo compilant ses œuvres peintes au pochoir dans le pays, dont celle qui représente un individu portant un masque à gaz à Gostomel, confirmant ainsi en être l'auteur.

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