À Marseille, la Biennale des imaginaires numériques se visite en ligne
La deuxième édition de la Biennale des imaginaires numériques a été maintenue malgré la fermeture des lieux d’expositions. À la Friche de la Belle de Mai à Marseille, les œuvres sont en place et attendent le retour des visiteurs. Des œuvres à découvrir pour le moment sur internet.
La deuxième Biennale des imaginaires numériques aurait dû débuter le 12 novembre pour trois mois d’expositions, de débats et de rencontres à Aix, Avignon et Marseille. Mais le deuxième reconfinement est passé par là et avec lui l’incertitude sur la suite à donner à l’évènement. Annuler ou continuer en espérant une réouverture rapide ? C’est la deuxième solution qu’avaient choisie les organisateurs et surtout les artistes invités qui ont tous répondu présent et installé leurs œuvres sur les différents sites. L'exposition qui a pris place à la Friche de la Belle-de-Mai à Marseille se visite virtuellement sur le site de la biennale.
C’est une forme de résistance dans le moment où nous sommes de permettre aux artistes de monter leurs œuvres, d’aller au bout de leur processus de création.
Céline BerthoumieuxDirectrice de la biennale
L'éternité au centre de l'édition 2020-2021
Après la lévitation, thématique explorée lors de la première édition de la Biennale en 2018, les artistes, cette année, se sont intéressés à ce que peut être la notion d’éternité de nos jours. L’exposition Eternité part 2 à la Friche de la Belle-de-Mai à Marseille s’interroge sur notre futur et se pose une question : que voulons-nous faire pousser sur les ruines ? Plusieurs artistes s’interrogent sur notre lien au vivant et les atteintes à notre écosystème.
Le respect du vivant est au cœur de l’œuvre présentée par Eva Medin qui détourne un livre d’anticipation baptisé L’Europe après la pluie et qui résonne avec notre actualité. "C’est un récit assez prophétique de ce que l’on est en train de vivre. C’est en fait une Europe du futur qui a fermé ses frontières, qui est confinée et qui vit dans un monde climatisé. Le reste du monde vit dans la pauvreté et la chaleur", précise l’artiste brésilienne, installée à Paris.
Biennale des imaginaires numériques - Exposition Eternité part 2 - Friche de la Belle-de-Mai - visite en ligne
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